< o > future < o >
Rencontre avec Camille Pageard
27 janvier 2016 — 18h
Auditorium du 7
||Ouvert à tous
<o> future <o> est un outil et un espace de réflexion, d’écriture et de publication en ligne, d’où émanent des publications imprimées. Les projets éditoriaux de <o> future <o> concernent autant l’art, le design, l’histoire de l’art, la musique que la poésie et abordent ces champs à travers des objets spécifiques régulièrement liés à des questions de langage. <o> future <o> est dirigé collectivement par les historiens et critiques d’art François Aubart, Jérôme Dupeyrat et Camille Pageard, les designers graphiques Coline Sunier & Charles Mazé, ainsi que l’artiste Benjamin Seror. <o> future <o> a récemment publié les livres Big Book de The Play, Clairvoyant Journal d’Hannah Weiner, Le Classisme : une introduction de Joe Scanlan et Edward Said, Come vanno le cose ? de Charles Mazé & Coline Sunier, ainsi que Mime Radio de Benjamin Seror. www.f-u-t-u-r-e.org
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Biographie
Basé à Bruxelles, Camille Pageard est titulaire d’un doctorat en Histoire et critique des arts de l’Université Rennes 2 – Haute Bretagne. Enseignant à l’erg (Bruxelles), son travail lie actuellement des recherches sur l’histoire de l’édition et celle de la poésie. Il a publié plusieurs textes dans des revues, aussi bien que dans des publications collectives ou des comptes rendus de conférence. Il était un des éditeurs de la revue 2.0.1 et avec François Aubart de l’édition Louie Louie. Il est aujourd’hui membre de <o> future <o> . Il a récemment été co-éditeur du catalogue de la biennale d’art contemporain de Liverpool avec Mai Abu ElDahab et Anthony Huberma
Processus de récupérations: du livre au site web.
Rencontre avec Vincent Broqua
13 janvier 2016 — 18h
Auditorium du 7
||Ouvert à tous
Conférence suivie d’une performance avec Garam CHOI, étudiant de l’Ecole Média Art.
« Livre modulaire qui s’organise en plusieurs pistes et part souvent dans le décor, pour finir par un “hors piste”, *Récupérer* tente d’écrire des formes-d’écriture-désir qui touchent notre contemporain (forme-écran, forme-film, récupérations de données sur le web, invention de gestes, traductions, migrance…). Il cherche à mener des enquêtes dans notre vie courante et à interroger des formes qui reproduisent, peut-être, le divers même. »
En collaboration avec ema fuctidor, récupérer.lu, le site-miroir du livre, a été « fabriqué » en 2014 par Garam Choi, étudiant de 3e année actuellement, sous la direction des enseignants Olivier Perriquet et Jacques Vannet. Le site en question bouleverse les textes du livre tout en en respectant l’idée fondatrice.
Vincent Broqua présentera le livre, le site ainsi que leur suite : des textes qui écrivent des formes à partir de l’image et du son contemporain: que fait une image à la langue ?
S’en suivra une performance web+audio avec Garam Choi.
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Biographie
Vincent Broqua est écrivain, traducteur et professeur des universités (littérature et arts nord-américains) à l’université Paris8 Vincennes Saint Denis. Son travail de recherche scientifique porte sur les écritures et les arts expérimentaux, notamment sur la question de l’infra-mince, l’infra-ordinaire et autres phénomènes à l’oeuvre dans la microscopie de la création, en tentant de définir une politique de ces pratiques. Parmi les auteurs, artistes, musiciens travaillés: David Antin, Joe Brainard, Caroline Bergvall, Jen Bervin, John Cage, Kenneth Goldsmith, On Kawara, Harryette Mullen, Bruce Nauman, Steve Reich, Andy Warhol, Rosmarie Waldrop… Son travail de création et de traduction s’invente au contact de son travail critique. Il traduit des auteurs qui, pour diverses raisons, portent la traduction à ses limites: Caroline Bergvall, Rosmarie Waldrop, Anne Waldman, entre autres. En 2000,il a co-fondé le collectif Double Change (http://doublechange.org/), il co-créé la revue Quaderna (http://quaderna.org/) et le programme de recherche poets&critics (http://poetscriticsparisest.blogspot.fr/).
Quelques publications:
Création: Récupérer (Les petits matins, 2015).
même = same (Contrat Maint, 2013).
Given (roman pour s.) (Contrat Maint, 2009)
Essai et volume collectif:
A partir de rien: esthétique, poétique et politique de l’infime (Michel houdiard, 2013).
Formes critiques contemporaines (avec Jean-Jacques Poucel, dirs), 2013.
Traduction:
Anne Waldman, Archives, pour un monde menacé (Joca Séria, 2014).
Thalia Field, Amateur d’oiseaux, côté jardin (avec Abigail Lang et Olivier Brossard, Presses du Réel, 2013).
David Antin, Ce qu’être d’avant-garde veut dire (avec Abigail Lang et Olivier Brossard, Presses du Réel, 2008).
Esthétique du signal
Rencontre avec Jacobs Bidhan
06 janvier 2016 — 18h
Auditorium du 7
||Ouvert à tous
ANNULEE
L’ère du signal commence au début du XIXe siècle, façonne le développement des télécommunications, et amène à reconsidérer intégralement l’histoire des technologies filmiques. Vecteur d’une idéologie programmante, le signal détermine la convergence du numérique, de la vidéo, de l’argentique et de l’optique. Remontant à leurs déterminations technologiques, certaines formes de soulèvement artistique élaborent une esthétique du signal, dont cette conférence pour la première fois dessinera la logique, l’efficacité critique, la pertinence historique et formelle. Ressaisissant trois siècles de technologies au regard des initiatives ultra-contemporaines, l’esthétique du signal traverse les supports, les outils, les pays, les styles, et permet de penser ensemble net-art, film, installation et performance. L’esthétique du signal est une contribution à l’histoire des arts filmiques et à la théorie contemporaine des médias.
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Biographie
Docteur en études cinématographiques de l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, auteur d’une Thèse dirigée par Nicole Brenez – “Vers une esthétique du signal. Dynamiques du flou et libérations du code dans les arts filmiques (1990-2010)” – et programmateur, Bidhan Jacobs s’est spécialisé dans les rapports entre technologie, idéologie et esthétique. Actuellement chargé de cours à Paris 3, il été ATER à l’Université Lyon 2 et dans les écoles de cinéma Georges Méliès, CLCF et l’Ecole de la Cité, collaborateur à La Furia Umana, Débordements, Furtherfield et Turbulences vidéo, co-directeur avec Nicole Brenez de l’ouvrage collectif “Le cinéma critique. De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle” (Publications de la Sorbonne, 2010).