retour <
  • e|m|a|livret
  • < cours/cours
    e|m|a|cours

    •••

    — AIR (Action/Interactivité/Réception)

    Semestres 1 et 2 : Classes groupées. Acquisition des Bases théoriques du numérique dans l’art : interactivité/réactivité ; technique/technologie. Code, interface, programme, intersémioticité. Image du corps/schéma corporel. Geste/mouvement/action. Petite histoire portative des arts électroniques aux arts numériques. Panorama des techniques et des logiciels d’interactivité temps réel. Capteurs et actionneurs. Travail corporel de prise de conscience du geste dans l’espace et de la relation. Proprioception extéroception et exproprioception. Regard périphérique et fovéal. Apprentissage de l’interface et de la programmation de base d’Isadora 1.3

    Semestres 3 et 4 : Réalisations individuelles et collectives de maquettes d’installations ou de performances interactives. Le travail personnel n’est pas déconseillé, mais la copie et le pastiche sont également acceptés. Approfondissement du travail corporel. Etat de présence, construction d’un espace /temps du geste.

    Semestres 5 et 6 : Développement d’un projet personnel de l’étudiant.

    Expérimentation : Cours magistraux oscillant entre exemples montrés (installations interactives et performances à base technologique), réalisations de modules interactifs ; travail corporel théorique et pratique. Travaux pratiques de scénarisation interactive, croquis et maquettes d’installations ou de performances simulées. Réalisation finale.

    Évaluation : Contrôle continu, présence, problématisation des réalisations personnelles. Auto-évaluation motivée et structurée de l’expérimentation.

    — MSM (musique/son/multimédia)

    Semestre 1 : Prendre conscience de la dimension sonore, apprendre à écouter, réflexion sur la place du son dans les arts plastiques. Description des techniques et du vocabulaire propres au médium sonore. Apprentissage des outils techniques et des connaissances théoriques concernant les réalisations sonores et musicales. Apprentissage des outils audio-numériques impliqués dans le cadre d’une production sonore et audiovisuelle : ProTools, Reason.

    Semestre 2 : Le réseau comme espace de diffusion. Flash pour l’animation 2D, algorithmique avec ActionScript, le HTML, les CSS et JavaScript.

    Semestre 3 : Perfectionnement de l’usage des outils techniques et des connaissances théoriques concernant les réalisations sonores et musicales.

    Accompagnement des projets sonores et parfois musicaux dans le cadre des réalisations personnelles des étudiants et de celles menées en atelier de production. Essentiellement basées sur l’écoute, les séances collectives visent à affiner les connaissances.

    Semestre 4 : Le réseau comme espace de diffusion. Mise en œuvre des techniques et des langages servant à la production de pièces en ligne.

    Semestres 5 et 6 : Développement d’un projet personnel de l’étudiant.

    Expérimentation : Studio, pratique et écoute.

    Évaluation : Engagement et motivation. Compréhension et utilisation des outils et techniques impliqués dans le cadre d’une production numérique. Maîtrise technique, proposition innovante et finalisation. Contrôle continu et bilan semestriel.

    — MOD (matière/objet/design)

    Semestre 1 : Le Design Global est le prétexte à envisager tous les champs d’investigation du Design. Design prospectif : la musique et son support. Repenser la pochette et l’identité graphique de la musique, le cas échéant. Proposer un standard (format physique) et son mode de distribution. Inscrire le projet dans une certaine actualité et proposer des solutions «crédibles».

    Semestre 2 : Design produit. Apprendre à faire la différence entre ‘Esthétique Industrielle’ et ‘Design’. À partir du projet développé au semestre précédent, proposer un objet exploitant les solutions envisagées.

    Semestre 3 : Design d’espace. Dans une surface donnée, définir une occupation privée ou professionnelle. Scénariser son utilisation. Proposer des matériaux. Ambiance et accords colorés. Éclairage. Définir l’environnement sonore.

    Semestre 4 : Design mobiler. À partir d’un élément développé au semestre précédent, une pièce de mobilier sera détaillée et réalisée au 1/25e.

    Semestres 5 et 6 : Accompagnement du projet personnel de l’étudiant.

    Expérimentation : Proposer de nouvelles solutions plausibles. Se projeter dans le futur et imaginer quelle sera son utilisation possible. Mise à l’échelle et choix des matériaux. Debrieffing collectifs et partage des solutions. Étude de la «concurrence» et de l’art antérieur.

    Évaluation : Pertinence des propositions. Qualité des réalisations des Maquettes / Prototypes. Originalité et faisabilité de l’ensemble du projet. Implications dans le réel à moyen terme. Connaissances personnelles. Carnet de recherches. Présence et participation.

    — VIS (vidéo/image animée/site web)

    Semestre 1 : Sensibilisation et initiation à la pratique vidéo. Comprendre les influences réciproques entre le cinéma et la création vidéo par le jeu de l’écriture scénaristique fictionnelle, par l’apprentissage de la caméra et du point de vue. En 2009-2010, ce cours est essentiellement basé sur l’adaptation d’une nouvelle.

    Semestre 2 : Création multimédia à travers l’apprentissage du code HTML pour création de site WEB et plate-forme collaborative de créations artistiques en ligne (art en réseau).

    Semestres 3 à 6 : Direction de l’ARC «À la reconquête du Monde» et accompagnement des projets personnels des étudiant(e)s.

    Expérimentation : Ce cours pose la question de l’image mouvante, en mettant en parallèle les principes du cinéma et les enjeux de la vidéo, en élargissant son champ d’usage et d’application à tous les nouveaux médias qui l’emploient et qui envahissent notre quotidien (de la salle de projection au téléphone portable, en passant par le black cube et la chatroom). L’image mobile peut être une image animée, et peut ainsi impliquer un autre processus que celui de la caméra… Les étudiant(e)s y apprennent à réaliser une vidéo, de la prise de vue au montage, mais aussi à utiliser d’autres applications pour parvenir à une fiction ou à une ré-appropriation des formats précités.

    Évaluation : Adaptation de la nouvelle, scénarisation à partir de celle-ci et réalisation. Assiduité nécessaire.

    — PDG (perspective/dessin/graphisme)

    Semestres 1 et 2 : Le graphisme renvoie à l’idée d’information visuelle, de composition avec des éléments tant formels que textuels. La perspective est une forme de représentation mentale d’un réel dessiné. Le signe est ici un élément pour constituer un langage visuel. Les étudiant(e)s apprennent donc quelques règles d’or du dessin dit « technique », en les agrémentant de pratiques plus instinctives. L’objectif est de les amener à appliquer des principes rigoureux dans des travaux graphiques plus libres.

    Semestres 5 et 6 : Accompagnement du projet personnel de l’étudiant.

    Expérimentation : Ce cours se déroule sous la forme de Workshop en une semaine continue. Pratique du Dessin, de la Perspective, du Modèle vivant, etc.

    Évaluation : Engagement et attention. Qualité des réalisations. Carnet de Recherche. Assiduité.

    — MRC (modelage/raku/céramique)

    Semestre 1 : Approche de la connaissance de la matière, le grès, expérimentation de la plasticité, découverte et toucher de l’argile, approche du modelage.

    Semestre 2 : Découverte de l’émaillage, glacure et engobe, cuisson au four de céramique.

    Semestres 5 et 6 : Accompagnement du projet personnel de l’étudiant.

    Expérimentation : Sous la forme de workshop en semaines continues. Réalisation d’un objet sur thème. ; travail du modelage, de la plaque et du tournage. L’atelier est à la disposition des étudiants tous les lundis soirs avec le responsable technique de la Céramique.

    Évaluation : Assiduité et intérêt aux projets. Qualité des réalisations.

    — TIP (typographie/infographie/post-production)

    Semestres 1 et 2 : La création d’une maquette de catalogue ou de livre, requiert des compétences en PAO, en graphisme et en typographie. Ce cours permet aux étudiant(e)s d’approcher puis d’apprendre les principes de mise en page (InDesign), les étapes d’acquisition des images (scans, colorimétrie, numérisation, retouches via Photoshop), et de monter un document compatible avec les normes utilisées actuellement en imprimerie.

    Semestres 3 et 4 : La question du livre est aussi développée, et notamment du livre d’artiste. Les problèmes de reproduction, d’archivage des données informatiques et de la pérénité de l’œuvre sont également abordés sous forme de travaux personels impliquant l’étudiant (impression jet d’encre, photogravure, etc).

    Semestres 5 et 6 : Accompagnement du projet personnel de l’étudiant.

    Expérimentation : Apprentissage des applications logicielles graphiques, typographiques et photographiques. Pratique en Studio. Maquettes. Réalisations et éditions finalisées.

    Évaluation : Pertinence des propositions. Qualité des réalisations. Carnet de recherches. Présence et participation.

    — VSU (volume/scénographie urbaine/dessin)

    Semestres 1 et 2 : Compréhension de l’architecture, de l’urbanisme, du volume, de l’histoire. Approche historique de l’art à travers les siècles.

    Appréhender les notions d’apprentissage, d’expérimentation et d’acquisitions garantissant le meilleur degré de maîtrise et de qualité dans les réalisations.

    Semestres 3 et 4 : L’atelier de scénographie urbaine permet aux étudiants de se confronter à un espace réel et à une situation concrète : la manifestation publique. Cet atelier propose une approche de l’architecture, de la structure, de l’environnement, avec la sculpture en milieu urbain où paysager, mémoire, trace, projection d’une émotion, d’un moment d’histoire, une énergie lancée au centre de la cité. L’objectif étant la consolidation des acquis des semestres précédents. Il s’agit du travail de l’étudiant sur lui-même qui connaîtra une dimension créative, de nouvelles libertés, une évolution, des défis, une complexité, une progression et un esprit critique. « Ne va pas dans un village où il n’y a qu’un seul chemin ».

    Semestres 5 et 6 : Accompagnement du projet personnel de l’étudiant.

    Expérimentation : Pratique soit en atelier ou lieu extérieur à l’école (nature –urbain)

    Évaluation : Qualité des rendus, assiduité, contrôle continu, propositions plastiques.

    — DAC (digital/art/cinéma)

    Semestres 3 et 4 : L’enseignement concerne l’ensemble des techniques et des mediums de l’art contemporain sans exclusive depuis les arts plastiques jusqu’à la performance, le cinéma et le son.

    Semestre 5 : Travail sur la méthodologie de recherche autour du projet personnel de l’étudiant ; afin de développer un regard critique sur les éléments qui en constituent le travail. L’enseignement concerne l’ensemble des techniques et des mediums de l’art contemporain sans exclusive depuis les arts plastiques jusqu’à la performance, cinéma et son. Définition du projet personnel en vue du DNAP et détermination des objets et des possibilités diverses d’installation et d’accrochage du travail.

    Semestre 6 : Sélection finale des projets en vue du diplôme, accrochage et recherche d’une autonomie de l’étudiant dans l’exercice du discours. L’enseignement concerne l’ensemble des techniques et des mediums de l’art contemporain sans exclusive depuis les arts plastiques jusqu’à la performance, cinéma et son. Définition du projet personnel en vue du DNAP et détermination des objets et des possibilités diverses d’installation et d’accrochage du travail. Il a pour objectif de faire prendre conscience que le moment de la monstration et de la présentation font partie intégrante de travail en cours. Le cours amène par là à mettre en évidence la place du spectateur et le temps de la réception.

    Expérimentation : L’étudiant acquiert une méthodologie de travail sous la forme d’exercices d’accrochages hebdomadaires et de rendez-vous individuels de travail. Réalisations renforcées par des références apportées par les enseignants en Histoire de l’Art, et Culture Générale.

    Évaluation : Sous la forme de rendez-vous individuels ou collectifs, l’étudiant doit constituer l’ensemble des éléments et de leur articulation pour présenter leur diplôme. Il est demandé à l’étudiant de tenir à jour un carnet de recherches qui rend compte de la continuité de son travail. Elle s’appuie et se déroule de manière collégiale avec l’ensemble des étudiants, elle nécessite une présence régulière sanctionnée par le rendu des exercices. Il est attendu que l’étudiant ait un regard ouvert sur l’actualité, les expositions dans les galeries musées et autres institutions en France. Elle sous-entend une assiduité aux cours avec une participation active.

    — CDI (construction, dispositif, installation)

    Semestre 3 : Construction, dispositif, installation. La question de l’exposition structure ce cours, puisqu’il concerne des questions d’installation, de scénographie, de sculpture. La prise en charge d’un espace dans sa globalité, impliquant des objets, des circulations, des modes de lecture et de perception, est abordée ici au travers de propositions variées et de techniques de constructions plurielles. Amener l’étudiant(e) à posséder les outils analytiques, théoriques, qui lui permettront de développer un travail personnel et singulier. Inscription de sa démarche dans le champ de l’art.

    Faculté de présenter son travail dans les meilleures conditions. Mise en œuvre s’appuyant sur des ateliers de fabrication, bois-métal-plastique.

    Semestre 4 : Le mouvement dans la sculpture, performance, installation, interaction… Mise en œuvre s’appuyant sur des ateliers de fabrication, bois-métal-plastique.

    Semestre 5 : Variation d’échelle dans la sculpture, du Sphinx de Gizeh à Claes Oldenburg.

    Semestre 6 : Inscription d’une construction dans l’espace public. Notion élargie de la sculpture, réflexion sur l’espace privé et public avec une approche transdisciplinaire des différentes techniques et média.

    Expérimentation : Recherche théorique, Croquis, Maquette, Simulation de la mise en espace et du rapport d’échelle, Simulation 2D, 3D, Réalisation finale, Présentation.

    Évaluation : Avec les étudiants, un rendu par mois en groupe, discussion, évolution, questionnement. Nécessité de deux rendus par semestre. Assiduité nécessaire pour l’évolution du projet. Suivi du carnet de recherches. Les rendus sont accompagnés de séances de confrontation qui donnent lieu à des nouveaux points de vue ouvrant de nouvelles perspectives de travail.

    — DPE (dessin, perception, expression)

    Semestres 1 et 2 : Les contenus tournent autour des notions de base : dessin d’observation, de conception, de représentation, d’expression, de notation ; le dessin doit être considéré comme un transfert d’émotions, un traducteur permanent de ses idées et de son tempérament. Étude toute particulière de la composition et de la mise en place selon le support. Le dessin est une œuvre à part entière.

    Semestres 3 et 4 : Dessin, Peinture. Expérimenter les différentes utilisations de peinture allant des pigments colorés à la peinture à l’huile sur toile ou autre support, marouflage et enduit de la fresque antique à l’abstraction réelle en passant par la renaissance. Rechercher et déceler sa personnalité au-delà de l’apparence, sa propre gestuelle et les particularités du tempérament de chacun, par la lumière et la couleur. Aller plus en avant et en profondeur sur l’étude de la lumière, du temps et des valeurs. Envisager la perception de la couleur dans des échelles différentes de la lumière du ciel jusqu’aux profondeurs de la terre, densité et poids réel de l’expression plastique.

    –Semestres 5 et 6 : Accompagnement du projet personnel de l’étudiant.

    Expérimentation : Cours en atelier dessin ; Intérieur / Extérieur.

    Peinture : cours collectifs en groupes ou demi-groupes avec un thème de recherche s’inscrivant dans la problématique du XXe siècle. Dessin, modèle vivant, figuration, dessin d’expression, dessin d’observation, dessin de projet, croquis extérieur. Fil conducteur entre toutes les expressions plastiques, le dessin permet et incite à la compréhension du vouloir dire et de l’espace. Avec la diversité des outils et des matériaux, l’étudiant(e) prend conscience de l’importance d’expérimenter toutes sortes de recherches en multipliant les supports.

    Évaluation : Participation aux cours, aux workshops, assiduité, imagination. Présentation des travaux, savoir regarder, analyser et suivre les entretiens et corrections collectives et individuelles.

    — REM (regard, espace, mesure)

    Semestres 3 et 4: L’année est ponctuée de sujets déclencheurs et de thématiques d’explorations. Il s’agit, ici, de favoriser l’élaboration de son langage artistique personnel, en prolongeant ses intuitions par un croisement des points de vue, aiguisés par le collectif, une pratique plastique réactive qui tend à maîtriser ses sujets et ses médiums de représentations par l’expérimentation.

    Semestres 5 et 6 : Le module propose l’accompagnement sur mesure de chaque étudiant(e) dans son engagement dans l’art. Il s’agit, ici, d’affirmer son langage artistique personnel, en prolongeant ses recherches, et la réalisation concrète de formes ou dispositifs innovants, par une confrontation de son travail et de son discours aux points de vue critiques des regardeurs. Le point est fait sur la maîtrise des références artistiques et une réflexion sur le contexte et l’espace d’exposition est menée parallèlement. Toute l’énergie des étudiants est mobilisée pour les préparations et le passage du DNAP.

    Expérimentation : Les dimensions théoriques, critiques et techniques propres à chaque démarche artistique, s’affinent par l’exploration du contexte de l’art contemporain et de ses sources. Visites et comptes rendus d’expositions. Voyages organisés en fonction des évènements (FIAC, biennale, et rétrospectives). Consultation de catalogues monographiques d’artistes et de documents. Projection de films cultes. Un carnet de recherche personnel mémorise l’évolution du travail et les explorations de chaque étudiant.

    Évaluation : Contrôles continus et bilans semestriels.

    — HED (histoire de l’art/écriture/documentation)

    Le cours s’articule autour de trois axes complémentaires : La modernité (1850-aujourd’hui), l’actualité et

    enfin l’analyse des courants de l’art, de la mode, du design et de l’architecture, la question de l’exposition et du

    commissariat, le tout à travers des notions de culture des médias… Les intervenants ponctuels complètent ces

    connaissances, avec des liens historiques, dans les domaines des arts plastiques, de la pensée (de la science à

    la philosophie), comme dans ceux de la technique ou de la politique…

    Semestre 1 : Acquisition des connaissances générales sur la modernité et les avant-gardes : compréhension des deux notions et de leurs enjeux, acquisition de repères historiques. Définitions des notions et explicitation de leurs enjeux. Etudes thématiques d’exemples.

    Semestre 2 : Acquisition des connaissances générales sur la modernité et les avant-gardes : compréhension des deux notions et de leurs enjeux, acquisition de repères historiques.

    Semestres 3 et 4 : Acquisition d’une culture générale sur les grands mouvements artistiques de 1940 à 1980; repères chronologiques, étude des formes et compréhension des enjeux artistiques. Le Surréalisme et l’Expressionnisme abstrait aux Etats-Unis; Fluxus; Le Nouveau Réalisme; le Pop Art en Europe et aux Etats-Unis; l’art minimal ; l’art conceptuel.

    Semestres 5 et 6 : Acquisition de connaissances sur les grandes figures de l’art actuel; compréhension des enjeux artistiques contemporains. Mise en perspective du travail personnel de l’étudiant(e) avec les autres formes d’art, l’histoire et l’actualité culturelle.

    Expérimentation : Cours magistraux. Séminaires et entretiens individuels. Études monographiques. Revues de presse critiques. Encadrement de recherches personnelles sur des thèmes et des artistes. Entraînement à la formalisation de ses centres d’intérêt.

    Évaluation : Commentaires de texte; examen oral avec commentaires d’images. Rendu de mémoire. Projet personnel.

    — HEP (histoire de l’art/esthétique/poésie)

    Semestres 3 et 4 : Le cours examine la transformation du concept d’œuvre d’art au cours de la seconde moitié du XXe siècle et au début du XXIe siècle (de l’Action Painting aux artistes que l’on a pu incidemment appeler les «hackers du réel» (Palais de Tokyo, 2003). Les décennies étudiées seront envisagées de façon transversale, puisque le cours tentera d’établir des ponts entre les différents champs disciplinaires (arts plastiques / musique / sciences humaines / philosophie / littérature). L’art expérimental sera privilégié au cours du troisième semestre (qu’il s’agisse d’images en mouvement, de musique ou d’art contextuel) ainsi que les notions connexes de performance et d’action. Certaines séances seront thématiques (ex. le problème de l’information vu par les artistes de Warhol à Bruno Serralongue).

    Semestres 5 et 6 : Cours d’histoire de l’art et d’initiation à l’esthétique. Ce cours cherche notamment à établir les différences éventuelles qui peuvent exister entre une œuvre d’art et un simple objet puis à examiner la question symétrique de la « dématérialisation de l’œuvre d’art ». (Lucy Lippard et John Chandler) Le cours porte également sur la notion de « représentation » et sur la crise que celle-ci traverse depuis le début de la modernité. Il s’emploie également à initier les étudiants aux textes fondateurs de l’art conceptuel. Le versant « poïétique » du cours est sous-tendu par une étude du problème de l’angoisse de l’influence qui semble ressurgir par moments dans l’art contemporain sous une forme ludique.

    Expérimentation : Le cours s’appuie sur des textes théoriques qui ont accompagné l’émergence des œuvres étudiées et sur des textes d’artistes. Au niveau de la méthode pédagogique, on misera sur l’interprétation créatrice (par référence à l’idée de lecture créatrice de William Burroughs). Dans cette perspective, et pour chaque œuvre d’art, on tentera de se poser les questions suivantes : Quel effet l’artiste a-t-il cherché à produire ? Est-il vraiment parvenu à ses fins? Aurait-on pu concevoir une meilleure façon de traduire la même idée ? Comment ? Une même forme n’aurait-elle pas pu servir un autre propos ? Le but : amener graduellement les étudiants sur les chemins d’une créativité réfléchie. Elle permet de leur montrer que l’art du passé (fut-il récent) reste une matière vivante qu’il appartient à chacun de réactiver.

    Évaluation : Chaque semestre, soit à travers une dissertation, soit à travers une épreuve orale, qui consiste à parler d’un travail personnel en essayant d’établir des liens entre ce travail et l’histoire de l’art ou le champ culturel général. Épreuve orale simulant les conditions réelles du diplôme.

    — SRV (sémiologie/recherche/visuelle)

    Semestres 1 et 2 : En faisant un pas de côté par rapport à l’Histoire de l’art, à l’Histoire tout court, et en s’appuyant sur l’opportunité unique du musée Nicéphore Niepce et de son conservatoire des technologies de l’image, ce cours fonde une sémiologie des images, des textes et des techniques. « Qu’est-ce qu’une image d’art ? » Nous proposons d’interroger les productions de l’art, là où elles sont déconnectées de la logique du marché, dans les musées, et plus précisément dans les musées de la ville de Chalon-sur-Saône (musée Nicéphore Niépce et musée Vivant Denon). Nous ne sommes pas sur le commentaire mais sur l’analyse sémiologique : analyse structurale et déconstruction pour arriver à formuler une ou plusieurs hypothèses de sens sur les œuvres en jeu. Le cours s’appuie sur les collections d’œuvres photographiques et graphiques de ces musées. Une sélection d’œuvres en particulier, renouvelée chaque année, sert de corpus de travail. Chaque exposition dans l’un ou l’autre de ces musées donne lieu parallèlement à un travail d’analyse : l’exposition comme système.

    Semestres 3 et 4 : « Quel est votre rapport à… ? » Ce cours vise à amener l’étudiant sur des questionnements qu’il ne se pose pas forcément à travers un ensemble de textes théoriques portant sur l’image, la technique, la technologie, les techniques de reproduction de l’image, les machines & l’art. Cet ensemble de textes rend compte de l’invention majeure que fut la photographie et les procédés dérivés (cinéma, techniques d’impression, images de synthèse…). En mettant en exergue la culture générale de leurs auteurs, ce corps de textes confère au cours la forme d’un cours de culture générale faisant appel à l’histoire, l’Histoire de l’art, l’Histoire de la photographie et des procédés photomécaniques, à la Philosophie…

    Expérimentation : Confrontation directe avec les œuvres. Travaux dirigés selon la démarche sémiologique. Formalisation par le langage oral. Capacité à s’ouvrir aux œuvres des autres (artistes) et au travail d’analyse dans la durée (la répétition de l’exercice au second semestre est volontaire). Distillation théorique au fil des analyses (processus créatif, interprétation, interprétant, poétique de l’œuvre ouverte, intentions, etc.).

    Évaluation : Contrôle continu : assiduité, engagement par la participation et l’état d’esprit. Contrôle de fin de semestre : analyse d’une œuvre et rendu d’une trame écrite pour une présentation orale. L’idée étant d’éviter la littérature voire le bavardage sur une image afin que l’étudiant applique la démarche sémiologique et ne soit pas sur le commentaire simple.

    — LEA (langue étrangère anglais)

    Semestre 1 à 6 : Pratique de la langue anglaise dans une approche personnalisée et engagée dans les activités artistiques des autres enseignements Les questions que l’on pose sont en fonction des réponses que l’on souhaite donner. Travail sur les  questions, les réponses, l’entretien, l’interview, le cv, la biblio . Quelle forme choisir, comment formuler, quel contenu ? Présentation de plusieurs types de sites Web de différents artistes en langue anglaise. Observation du vocabulaire et des manières de classifier les informations des sites. Discussion en groupe sur l’efficacité, la lisibilité, la pertinence des exemples. Participation à des ateliers d’autres enseignants et intervenants (workshops). Ceci permet de parler en anglais de manière individuelle avec les étudiants sur ce qu’ils sont en train de faire.

    Expérimentation : Les cours se déroulent le plus possible en langue anglaise. Les étudiants travaillent sur des thématiques qui les concernent de manière immédiate et directe et qui leur font percevoir la nécessité et l’atout de se présenter et communiquer en langue anglaise. Les étudiants devront définir et rédiger les textes en anglais qui seront sur leurs futurs sites Web. Projection des documents ou des pages Web, pour articuler oral et écrit.

    Évaluation : La rédaction des textes commencera en décembre et se fera de manière continue au fur et à mesure de l’avancement des étudiants dans leurs projets. Ils peuvent s’aider de tous les outils à leur disposition et s’entre-aider

    — SJS (scénario/jeu/sample)

    «Accompagner un apprentissage dont la source est l’art, tout l’art, de toutes les époques et de toutes les contrées, apprentissage qui conduit tout d’abord l’étudiant(e) — «l’apprenti(e)»— à prendre conscience et à décider des processus qu’il (elle) expérimente, et ensuite à définir son propre parcours par une pratique soutenue et montrée par ses «produits».»

    — droits et devoirs

    (cf. l’intégralité du règlement intérieur sur la version en ligne)

    — workshops et conférences de 2004 à 2010

    Bernard Stiegler, Jacques Roubaud, Charlemagne Palestine, Emmanuel Hocquard, Edouard Levé, Ange Leccia, Juliette Valéry, Anne Portugal, Thierry Jousse, Suzanne Doppelt, Lili Renaud-Dewar, Françoise Rivalland, Davide Bertocchi, Pascale Breton, Gérard Collin-Thiébaut, Christian Merlhiot, Rodolphe Burger, Laurent Montaron, Olivier Huz, Olivier Vadrot, Grout-Mazéas, Didier Marcel, Patrick Tosani, Lilian Bourgeat, David Antin, Dominique Fourcade, Lyn Hejinian, Géraldine Kosiak, Stéphane Dafflon et Philippe Decrauzat, Camille Henrot, Jeff Ryan, Swetlana Heger, Lionel Mazelaygue, Catharina Van Eetvelde, Alis, Patrice Joly, Ida Tursic et Wifried Mille, Pierre Fourny, Christophe Acker, Valère Coste, Pascal Chevalier, Jean-Christophe Massinon, Davide Bertocchi, Florence Doleac, Xavier Veilhan, Pierre Leguillon, Nathalie David, Thomas Boutoux, Grand Magasin, Daniel Dewar, Stéphane Plisson, Hervé This, Giovanni Carreri, Giovanni Carmine, Suzanne Lafont, Peter Knapp, Lionnel Scoccimaro, Thomas Bauer, Verane Pina, Patrice Joly, Charles Juliet, Christian Milovanoff, Julien Roger, Jill Gasparina, Eva Gonzales Sancho, Vincent Floderer, Thierry Raspail, Bruno Marcadé, Agnes Thurnauer, Franck Lamy, Cécile Bart, Meryem De La Garde, Lionel Scoccimaro, Jeannie Crosby, Yan Pei-Ming, Christopher Cornish, Elie Tete, Sylvie Reno, Bruno Bernard, Aurélien Froment, Pierre Even, Emmanuelle Bouyer, Clara Perreaut, Vincent Dieutre, Philipp Sollmann, Jean-Michel Sanchez, Bruno Masson. Elisabeth Pone, Dorothy Selz, Laurent Perbos, Michel Lepetitdidier, Mel O’Callaghan, Clemens Habicht, Pascal Princiaux, Louidgi Beltrame, Régis Pinault, Loïc Raguenes, Elodie Royer et Yoann Gourmel, Pascal Mory, Pierre Bassard, Dogbowl, Laurent Millet, Pascal Mieszala, Guillaume Desanges et Mélanie Mermod, Louis Ucciani, Laurent Buffet, Robert Dulau, Georges Rey, Pierre Tillet, Philippe Chancel, Claude Huyghens, Vincent Doignon, Teruhisa Suzuki, Yukiko Itoh, Yvan Etienne, Gabrielle Reiner, Laurent Langlois, Olivier Sebillotte, Brice Jeannin, Julien Discrit, Zandrine Chiri, Francis Bras, Cédric Lachasse, Christian Delécluze, Alan Licht, Michel Henritzi, Shinichi Isohata, Quentin Dubost, Matthias Poisson, Patrick Sirop, Fabien Stech…

    — Depuis 1999, ont notamment participé à l’enseignement DEMA :

    Gerald Petit, Suprécha Nakarat, Olivier Reneau, Claire Jacquet, Tatiana Chaly, Tanya Aurenge

    •••