Glitch, gif, selfie, etc. : arts de faire

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Rencontre avec Madeleine Aktypi
20 mars 2014 à 10h – IUT Amphi A
ouvert à tous

glitch_1_Hokusai_Osana_asobi_Pierre_1823

Gif effectué en tenant la carte postale d’une estampe de Hokusai (1823) devant la corrupt.video.app de Benjamin Gaulon (2013), photogramme

Descriptif
Les gifs, les glitches, les selfies, etc. font aujourd’hui partie de notre environnement de travail, d’échange, de jeu. Ils sont certes faciles à faire, mais, pourquoi en fait-on autant ? Pourquoi sont-ils produits, annotés et partagés en si grand nombre autour de la planète ? Cette présentation d’un travail en cours cherche à contextualiser historiquement et à penser esthétiquement (et autrement) ces formes vivantes qui sont d’habitude perçues comme insignifiantes, polluantes ou, au mieux, ludiques.

Première partie, les selfies
 : un parcours semé de points d’interrogations, de Michel de Certeau à l’histoire de l’art ; de l’art de l’auto-portrait au selfie en passant par le théâtre électronique d’Edison et par la Brownie de Kodak ; de Three transitions de Peter Campus (1973) au YouGlitch.com de Benjamin Gaulon (2013).

Bio
Madeleine Aktypi enseigne l’histoire de l’art et la culture numérique à l’Ecole de Recherche Graphique à Bruxelles. Elle travaille par ailleurs sur la question du technologique dans l’espace urbain pour la revue d’architecture suisse Tracés. Elle est aussi conférencière au Centre Pompidou. Enfin, elle est co-commissaire de l’exposition de net art Projet octopus et a organisé le colloque « Formes et processus des pratiques artistiques dans la culture numérique » à l’Ecole des beaux-arts de Montpellier (2012).

-> madeleine-aktypi