L’artiste, le collectionneur et la collection

dema1

workshop avec Vincent Voillat
Du 23 au 27 juin 2014

Somethingintheway_Lacollection

Questionner  les rapports qui peuvent exister entre un artiste, une collection, et le collectionneur.  Toutes les combinaisons sont possibles, parfois  évidentes, parfois ambiguës, parfois plus obscures. Les rôles peuvent s’inverser, se compléter : l’artiste peut être collectionneur (Sol LeWitt…), le travail du collectionneur peut pratiquement  faire œuvre (exposition « Passions privées »Musée d’Art Moderne de la ville de Paris), la collection, qu’elle que soit sa nature, peut devenir la matière du travail de l’artiste (Annette Messager, Camille Henrot…). Nous  allons rassembler différents matériaux  autour de cette triangulaire, endosser tous les rôles, spéculer sur les liens, imaginer des collections et regrouper ce travail dans une édition.

Biographie

Né en 1977 à Nantua en France, Vincent Voillat est un artiste contemporain pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris.

Il collabore depuis 2005 avec le Collectif Mu en qualité de scénographe et de directeur artistique. Il a exposé au Magasin, Centre National d’Art Contemporain de Grenoble, à la Städtische Galerie d’Erlangen en Allemagne, à l’Ambassade de France à Moscou et dans de nombreux festivals d’arts numériques (Scopitone, Ososphère…). A l’occasion de Nuit Blanche 2013 à Paris, il a présenté une installation constituée de trente six sculptures au jardin d’Eole.

Vincent Voillat explore les liens qui s’opèrent entre un territoire (réel ou virtuel), les flux qui le traversent, ses habitants et leurs mémoires. Il étudie plus particulièrement le rapport entre le paysage et sa perception.

Sa démarche se fonde sur le prélèvement : extraction géologique de roches, étude des strates, fouille archéologique ou étude de végétaux… Il empreinte aussi les matériaux de ses œuvres à la culture populaire : musiques, objets trouvés, légendes… Il décèle dans le paysage d’intervention la trace des corps et en révèle l’empreinte, la persistance et leurs impressions sur la mémoire. Il réinvente par l’association, la juxtaposition ou la réinterprétation, un territoire conceptuel dont l’écriture et le texte permettent de lier ces formes hétérogènes.