Séance privée

e|m|a|nifesto

Réalisations filmiques d’ema
le 18 février à 19h – Cinéma Axel
4€

  • Chuva (Madeira)” , Jacques Perconte, 8′, 2012
  • On n’a rien vu à Onomichi“, Jéremy Ledda & Clément Delhomme, 28′, 2013
  • Chair disparue“, Pascal Mieszala, 18′, 2011
  • entracte
  • Nature of the Self“, Laurent Montaron, 17′, 2013
  • HMMM, la musique et moi“, Armèle Portelli & Jacques Vannet, 26′, 2014
  • L“, Jacques Perconte, 15′, 2014

_

“Chuva (Madeira)”

Un film de Jacques Perconte
8′, 2012

Chuva (Madeira) - Jacques Perconte

« Jacques Perconte pratique la photographie, la vidéo, la création numérique et la musique ; il explore les ressources conjuguées du corps, du paysage et de la couleur détachés d’une inscription limitative et contraignante. Caractérisée par l’altération programmée, par la puissance entraînant toute production dans la tension d’un flux constamment renouvelé, son œuvre est avant tout destinée à être vécue, partagée dans une expérience à la fois ouverte, mouvante et resserrée. Son sens réside moins dans les forces qui s’y dépensent que dans les états affectifs suscités. Il ne consiste pas en la cohérence issue d’une structure unifiée, mais dans l’énergie d’une déambulation intime s’offrant à l’imagination en changeant constamment la nature de sa focalisation. » — Didier Arnaudet. Art Press, mai 2008, no 345

Il collabore fréquemment avec d’autres artistes peintres, cinéastes, poètes et musiciens, on peut compter parmi eux Michel Herreria, Didier Arnaudet, Marc Em, Hugo Verlinde, Léos Carax dans Holy Motor, Jean-Benoit Dunckel, Julie Rousse, Eddie Ladoire, Simonluca Laitempergher, Hélène Breschand, Jean-Jacques Birgé, Vincent Segal, Antonin-Tri Huang et Jeff Mills …

Jacques Perconte enseigne à l’école média art fructidor de Chalon-sur-Saône.

Il est représenté par la galerie Charlot, Paris.

_

“On n’a rien vu à Onomichi”

Un film de Jeremy Ledda et Clément Delhomme
28′, 2013

On n'a rien vu à Onomichi

« Il faut être deux pour que le voyage ne soit pas qu’un déplacement. Il faut être deux pour que la photographie devienne du cinéma. Il faut deux ailes pour voler. Mais si la caméra fait la moue, que reste-t-il de la fièvre de l’exotisme ? » Dominique Pasqualini.

Jeremy Ledda est né au Creusot, une ville industrielle qui deviendra vite une source d’inspiration et de création. Il rentre aux Beaux Arts de Chalon-sur-Saône en 2005 et y travaille depuis 2012. Il y découvre la photo argentique et les étapes de la création photographique, puis rapidement le photogramme lui fait rencontrer la vidéo.

Son travail se crée à partir de son passage par le monde ouvrier et le paysage industriel de son enfance. Marqué par l’empreinte de la S-F, la télé et la culture pop de ses souvenirs, les premiers films ont pour cadre les usines abandonnées environnantes, peuplées par des personnages le plus souvent masqués. La réappropriation d’images – le found footage – lui permettent de recréer une narration et d’en déplacer le sens. Une forte relation entre les images et le son émerge au sein de ses projets, et  donne naissance à des installations où le son est fragmenté dans l’espace, et l’image découpée en photogrammes est éprouvée numériquement.

Clément Delhomme est étudiant à l’école média art fructidor de Chalon-sur-Saône.

_

“Chair disparue”

Un film de Pascal Mieszala
18′, 2011

Chair disparue - Pascal Mieszala

« Alors qu’elle s’apprête à profiter de sa retraite en compagnie de son mari Paul dans leur petit pavillon, Louise assiste plusieurs fois à un phénomène surnaturel… »

Après des études d’histoire de l’art, Pascal Mieszala a abordé le cinéma par l’écriture de scénarios de courts et longs métrages en collaboration avec divers réalisateurs, tout en travaillant à l’Agence du court métrage. Puis il a voulu se confronter à son propre désir de cinéma en réalisant lui-même des films.

Attiré par le fantastique, il aime plonger le spectateur dans un climat d’incertitude quant à ce qu’il voit à l’écran. Un onirisme créé par la singularité du regard de ses personnages.

C’est ce qu’il a composé à travers ses deux courts métrages “L’enfant borne” (2007) et “Chair disparue” (2010).

Le long métrage en cours d’écriture est l’occasion pour lui de revisiter le thème du fantôme. Mais avant tout, le fantastique est pour lui un pinceau qui permet de peindre la vie intérieure de ses personnages.
Pascal Mieszala enseigne à l’école d’art Ema Fructidor de Chalon-sur-Saône depuis octobre 20012.

_

“Nature of the Self”

Un film de Laurent Montaron
17’40″, 2013

Nature of the Self - Laurent Montaron - 2013

Réalisé avec le soutien de : Roma Sotterranea, Rome, The Sigmund Freud Museum, Vienne, Thatfilm, Académie de France à Rome – Villa Médicis
Avec : Stascha Bock-Pathammavong, Noa Bock-Pathammavong, Adriano Morabito, Hans Julian, Thomas Merret, Enrico Salvatore
Voix off : Grace Atkison
Montage : Christophe Acker
Assistants : Thomas Merret, Guido Tornella
Coloriste : Steven Le Guellec
Prise de son : Camille Michel, Laurent Montaron
Scripts : Anaëlle Vanel, Magalie Meunier
Musique : Laurent Montaron, Claude-Samuel Lévine
Courtesy : l’artiste, Galerie Schleicher/Lange, Monitor, Roma

Laurent Montaron est un artiste contemporain français. Il a effectué ses études à l’École d’Art et de Design de Reims dont il a été diplômé en 1995. Il a ensuite effectué un Post-diplôme à l’École Régionale des Beaux-Arts de Nantes en 2001. Actuellement, il vit et travaille à Paris. Il enseigne à l’école média art fructidor de Chalon-sur-Saône.

Il est représenté par la galerie Schleicher+Lange, Paris.
_

“HMMM, la musique et moi”

Un film de Armèle Portelli et Jacques Vannet
28′, 2014

hummm la musique et moi

« C’est un exercice périlleux et quasi impossible que d’essayer de retracer son parcours dans la vie et dans son travail.

Il y a une période de la vie où tous les événements s’enchaînent – on se souvient du dernier concert ou de celui d’avant, des compositions d’il y a un an, deux ans ou plus. Tous ces moments du passé sont liés entre eux, on y pense comme on songe à la journée qui vient de s’écouler. Et puis un jour – Est-ce l’âge ? – ces instants de la vie passée semblent plus lointains et surtout isolés. Au lieu de les voir comme on regarderait un ruban se déployant devant soi, ils ne sont plus reliés les uns aux autres. C’est ainsi que fonctionne dorénavant le labyrinthe de ma mémoire : des instants de vie, des émotions, des moments de joie ou de tristesse. Certains souvenirs sont extrêmement précis, mais une chose semble s’être effacée : le son. Voilà comment je revois mon passé : des images isolées et silencieuses. »

Jacques Vannet

Armèle Portelli, artiste, a effectué ses études aux Beaux-Arts de Grenoble d’où elle sort diplômée en 1996. Elle enseigne la vidéo à l’école média art fructidor de Chalon-sur-Saône.
Jacques Vannet, musicien, compositeur et informaticien. Enseigne le son et les nouveaux médias à l’école média art fructidor de Chalon-sur-Saône.

_

“L”

Un film de Jacques Perconte
15′, 2014

L - Jacques Perconte