Madeleine Aktypi est née à Athènes et vit à Paris depuis la fin du XXe siècle. Elle s’intéresse à la double pratique de la lecture & de l’écriture ; aux “nouvelles” aussi bien qu’aux “anciennes” technologies ; à l’art comme pratique émancipatrice aussi bien qu’à la science-fiction comme attitude spéculative ; enfin, au devenir des villes comme question politique.
Elle enseigne l’histoire de l’art, la théorie des médias et la culture numérique à l’Ecole Média Art, ema fructidor, à Chalon-sur-Saône, ainsi qu’à l’Ecole de Recherche Graphique (http://www.erg.be/erg), à Bruxelles.
Depuis 2011, elle expérimente l’écriture en réseau, travaillant sur diverses plateformes et formats qui ne sont pas destinées à la poésie. Elle écrit et publie en ligne des ensembles de poèmes qui sont autant des processus d’écriture continue : Pycnides (depuis 2011), surrounded poetry (depuis 2012), aradobopoems (depuis 2013), http://televisualpoems (depuis 2014) ]. En juin 2014, elle a participé au« Journal Bleu » de Frédéric Khodja. En octobre 2014, à l’exposition « Black Coffee » de Camila Oliveira Fairclough avec Tables, son premier livre-poème.
Collaboratrice de la revue d’architecture suisse Tracés, elle contribue régulièrement des textes comme “Archéologie du numérique”, “Mike Kelley et l’architecture” ou, plus récemment, sur l’”effet Koolhaas” à la14e Biennale d’Architecture. Elle réalise également des dossiers sur des questions telles que le “Décor urbain”, “Les nouvelles tâches du cerveau”, l’édition 2013 d’Archilab au frac d’Orléans ou sur les relations « Smat cities / science-fiction ».
Elle est en train de préparer l’édition électronique des actes du colloque “Formes et processus des pratiques artistiques dans la culture numérique” qu’elle a organisé fin 2012 pour l’Ecole Supérieure des beaux-arts de Montpellier (http://www.pratiquesetnumerique.com/colloque.php). Avec Nicolas Frespech et Annick Rivoire, elle a édité le catalogue électronique de l’exposition en ligne Projet octopus dont elle est co-commissaire (http://www.pratiquesetnumerique.com/projetoctopus.php).
Courant 2012, elle a publié divers essais, notamment sur Donna Haraway et sur les techniques de représentation du jeu vidéo L.A.Noire. De 2010 à 2012, elle a assisté la direction du groupe de recherche Datadata de l’Ecole Nationale Supérieure des beaux-arts de Lyon et a été la rédactrice en chef de la revue « datadata » (http://www.datadataensbalyon.fr/2012/datadatarevue.html). De 1995 à 2011, elle a effectué diverses traductions de textes théoriques, allant de Jacques Derrida à Allan Sekula en passant par Elisabeth Lebovici.