16 11 2015
Vivent les disjonctions !

Melting-pots

workshop avec Françoise Goria et Pascal POYET
du 16 au 20 novembre 2015

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Ce workshop propose de mener une double expérience dans les pratiques de la photographie et de l’écriture (image et langage) et de se questionner sur la façon de maintenir ensemble, disjoints, c’est-à-dire à la fois unis et séparés, les travaux issus de cette double expérience au cours d’une performance alliant lecture des textes et projection numérique des images (organisée le vendredi).

Les images et les textes se côtoieront sur les murs et dans l’espace de l’atelier, entre « exposition », « chemin de fer », « table de montage » et « conférence de rédaction », et les disjonctions soulevées à bout de bras tout au long de la semaine seront finalement performées dans l’espace-temps de la lecture et de la projection.

Rapprochements, intrusions, glissements d’éléments hétérogènes, recadrages et reprises seront mis en œuvre tant dans la fabrication des textes que dans celle des images, puis dans leur montage spatio-temporel « en direct », dans la « gestuelle numérique » que nous inventerons. Pour que vivent les disjonctions.

Biographie

Françoise Goria est artiste. Son travail (photographie, installations, montages numériques) est présent dans plusieurs collections publiques et privées (Musée d’art contemporain de Marseille ; Frac Paca ; Maison européenne de la photographie, Paris ; Fond cantonal, Genève…). Depuis 2009, elle mène l’expérience Picturediting (expositions, éditions) avec les étudiants de l’ISDAT (Toulouse). Elle a publié Il paraît (Cent Pages, 2002) et, sous le même titre, a tenu entre 2013 et 2015 une chronique mensuelle dans la revue Le Tigre. Un nouveau livre, notamment tiré de cette chronique, sera publié aux éditions Cent Pages en 2016.
francoisegoria.blogspot.fr

Pascal Poyet est poète. Depuis le milieu des années 1990, il réalise des lectures publiques qu’il considère comme un prolongement de l’écriture de textes publiés dans des livres, dont : Draguer l’évidence et Linéature (Éric Pesty, 2011 et 2012) et Un sens facétieux (CIPM/Spectres familiers, 2012). Il a traduit de nombreux poètes et artistes contemporains de langue anglaise dont deux livres de « poèmes parlés » de David Antin : je n’ai jamais su quelle heure il était et accorder (Héros-Limite, 2008 et 2012), et, de Lisa Robertson : Cinéma du présent (Théâtre Typographique, 2015).

Françoise Goria et Pascal Poyet co-dirigent les éditions contrat maint :
www.contratmaint.com

16 11 2015
Signal / bruit

Melting-pots

workshop avec Keyvane
du 16 au 20 novembre 2015

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Atelier de réflexion pratique du détournement de signal, du bricolage et de la recherche pour l’image et le son performés. Nous essaierons de dégager des tentatives pratiques, une pensée sur ces questions esthétiques du rapport signal/bruit, silence, noir / image, son. Ce travail se formalisera par des performances audiovisuelles devant un public.

Biographie

Keyvane est un artiste franco-iranien, vivant et travaillant à Lille. Après une formation de développeur multimédia, il se penche très vite sur la création d’images par ordinateur. A la fois compositeur de musique éléctroacoustique (dans le cadre des Master class du Studio de recherche et de production musicales Art Zoyd), et infographiste, son envie de mêler les médias sons et images dans des espaces interactifs se concrétise en 2006 par l’intégration du Master « Création et ingénierie numériques – Scénographie interactive » à l’Université de Valenciennes. Il y développe des installations interactives traitant le son et l’image en temps réel, et réalise des interfaces ergonomiques de contrôle pour le traitement sonore lors de performances live.

Après un post-diplôme en cycle de recherche à l’ENSAD Paris, il participe en 2009, en tant qu’ingénieur d’étude, au projet « Praticable » de l’agence nationale de la recherche. Aujourd’hui enseignant multimédia à l’Ésac Cambrai, il diffuse régulièrement ses pièces et ses performances, toutes basées sur une problématique de lecture, de lisibilité du dispositif interactif, et toutes teintées d’absurdité.

faceboobs.org
hassan-k.com

16 11 2015
INVENTER LE PRESENT (provocation ou proposition?)

Melting-pots

workshop avec Josep-Maria Martin
du 16 au 20 novembre 2015

M.Négociations1. J-M.M

Le projet du workshop est axé sur la création de nouvelles stratégies d’intervention afin de dégager de nouvelles manières de percevoir le monde. Réfléchir sur le monde contemporain et sa transcription esthétique permettra d’ouvrir des processus
participatifs et performatifs de recherche et d’analyse dans des contextes spécifiques. Permettre ainsi aux étudiants de découvrir les techniques et les médias les plus adéquats pour révéler les enjeux de leurs recherches, mais aussi leur apprendre à se positionner esthétiquement en général et individuellement. 
Le workshop « Inventer le présent» entend créer les conditions d’un processus participatif d’investigation et de réflexion dont le but est d’imaginer différentes formes de développement au projet artistique. Où – et comment – cela peut-il se dérouler? Sommes-nous les acteurs de ce qu’il nous arrive? Dans quel processus de désir l’art contemporain nous engage t–il? Il s’agit, une fois de plus, de l’existence de chacun – de l’existence de chacun avec (tous) les autres : de ce qui mène le “présent”.

Biographie

Enseignement
- Haute Ecole d’Art Perpignan, France (depuis de 2002). Pôle Arts et Action.
- HEAD (Haute Ecole d’Art et de Design, Université de Genève Suisse (2004/2014).

Expositions
- 1974, CIUDADANO DE A PIÉ (Le piéton en ville). Museo de la Solidaridad Salvador Allende, Santiago, Chili, 2012/13
- REALITY AND POWER. Centre d’Art Contemporani Walter Benjamin, Perpignan, France, 2013
- EL JARDINERO ASTRONOMO. Lille, France. Barcelone, Oviedo, Valencia, Espagne 2010/11
- PROTOTYPE D’ESPACE POUR GERER LES ÉMOTIONS. Hôpital CASTELLON et L‘ESPACE D’ART CONTEMPORAINE DE CASTELLON. Castelló, Espagne. 2007/8
- DE LA PART DE QUI? APPEL GRATUIT (CALL FOR FREE!) ZKM | Centre des Arts et des Médias de Karlsruhe, Allemagne; MediaLab Madrid, Centre Culturel Conde Duque. Madrid, Espagne. 2003

 

04 11 2015

Arne Næss, une écosophie venue de Norvège

e|m|a|rencontre

rencontre avec Mathilde Ramadier
04 novembre 2015  — 18h30 — Auditorium du 7
ouvert à tous

©Laurent Bonneau

©Laurent Bonneau

 

présentation de la vie du philosophe et de son œuvre par Mathilde Ramadier

Auteure, scénariste de bande dessinée, j’ai commencé à apprendre le norvégien après plusieurs voyages en Scandinavie. Diplômée de l’ENS en philosophie, j’étudie l’œuvre d’Arne Næss depuis deux ans dans le cadre de la publication aux éditions Futuropolis, en 2016, d’un roman graphique relatant les péripéties d’un ingénieur pétrolier qui découvre la nature norvégienne et se confronte, par extension, à la philosophie de l’écologie – avec au dessin Laurent Bonneau. Je travaille en parallèle sur un projet d’essai sur le philosophe. Peu de choses existent à son sujet en français, seulement deux de ses ouvrages ont été traduits.

« L’écologie profonde »

L’écologie profonde a pour objectif le rejet de la vision de l’homme-au-sein-de-l’environnement en faveur d’un égalitarisme biosphérique. Elle est conçue en opposition avec celle que Næss considère comme étant “superficielle” – c’est-à-dire l’ensemble des mesures prises par les gouvernements occidentaux ayant pour seul but d’améliorer le niveau de vie des pays du Nord, sans reconsidérer de manière significative la place de la l’homme au sein de la nature. Les intérêts de celle-ci doivent selon Næss passer avant ceux de l’homme, sans pour autant que cela constitue une négation radicale de l’humanisme. L’écologie profonde cherche à motiver une action et un engagement pratique, et non pas à prescrire un code éthique.

L’œuvre d’Arne Næss compte une trentaine de livres, plusieurs centaines d’articles, traduits en plus de six langues. Elle connaît un succès majeur en Scandinavie, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. Le terme d’écologie profonde a été introduit pour la première fois en 1973 dans un article intitulé “ The Shallow and the Deep, Long-Range Ecology Movement. A Summary ”, publié dans la revue Inquiry.

Une bibliographie en français et en anglais sera remise aux étudiants désireux d’en savoir plus.

Biographie

Née en 1987, Mathilde Ramadier débute ses études à l’école d’arts appliqués ENSAAMA Olivier de Serres à Paris. Elle s’éloigne ensuite du dessin pour étudier l’esthétique et la psychanalyse à l’université Paris 8. En parallèle, elle anime une émission sur les arts numériques et les musiques électroniques sur Radio Campus Paris. Elle obtient en 2011 un master de philosophie contemporaine à l’école normale supérieure, puis s’installe à Berlin.
Son premier roman graphique, Rêves Syncopés, une histoire des musiques électroniques axée sur la vie de Laurent Garnier, est publié en octobre 2013 aux éditions Dargaud (dessins de Laurent Bonneau). Elle publie chez le même éditeur une biographie de Sartre en BD (dessins d’Anaïs Depommier). Elle publie dans La Revue dessinée, sur Rue89, Libération voyages, Yagg.
À venir : Berlin 2.0, aux éditions Futuropolis, 11 février 2016 (dessins d’Alberto Madrigal). Et en 2016 : Et il foula la Terre avec légèreté, Futuropolis (dessins de Laurent Bonneau)

http://www.ulule.com/bd-norvege.

14 10 2015
ECOSOPHIE (Poétique de l’habiter) Hommage à Nicéphore

e|m|a|rencontre

rencontre avec Jean-François Brun
14 octobre 2015 — 18h30 — Auditorium du 7
Entrée Libre

Vase en cire d'abeille-1

ECOSOPHIE 
(Poétique de l’habiter) 
Hommage à Nicéphore 


> Peut-on lever le voile sur ce que désigne — depuis quelques années (1960) — ce nom : écosophie? Quel sens voudrait porter en avant un tel vocable? Quelles attentes (horizon de sens) semblent nourrir ce terme? Peut-il être compris comme le symptôme de ce que son proche (écologie) ne suffit pas? 

L’inflation récente de ce radical éco- (de l’ancien grec oïkos,  souvent traduit par “maison”) qui s’est vu adjoindre une multitude de substantifs, a donné lieu à une série innombrable de néo-syntagmes. Au delà des faits reconnus, cette inscription symptomatique doit nous convaincre de ce que ce terme pointe un (le?) problème majeur de ce temps (la fureur du monde exaspérerait plus que jamais les possibilités d’accomplissement de l’habiter humain).  

L’éco-sophie  (sophia — mot du grec ancien pour dire la sagesse) peut-elle tempérer cet élan, ou s’agit-il d’autre chose — d’un autre commencement ?

Notre situation doit-elle être repensée à nouveaux frais, de fond en comble? 
De ces nouveaux montages de sens qui combinent ce radical, nous ferons cas de quelques uns : éco-technie, éco-féminisme, éco-politique. 

 > Avant cela, un « conte » tentera de ressaisir cet épisode dans lequel nous nous tenons – et, sans doute, dans lequel nous n’avons jamais cessé de nous tenir.  A concevoir l’habiter selon sa double inflexion : habiter (le monde) et  être habité (par des pensées), il se peut que la « photographie » — au sens large —  se puisse comprendre comme une nouvelle façon d’habiter — d’être habité par — la lumière? Est-ce vers cette dernière que nous devons nous tourner pour attendre quelques éclaircissements?  

 > Se peut-il, dans ce même mouvement, que nous puissions commencer de penser autrement l’établissement scolaire (le – ou la? – mode de “l’éco-école” qui touche jusque là l’enseignement primaire, ne semble pas toutefois affecter les méthodes de cette éducation). Nous revient-il d’envisager cette école, et son site, selon ce nouvel envoi — telle une clairière qui saurait se porter à la hauteur de ce temps pour l’ouvrir à sa nouvelle dimension : inaugurer, penser, pratiquer, enseigner une poétique de l’habiter. Faire droit à un autre commencement : relancer l’invention de l’art.

Biographie

Jean‐François Brun est un artiste qui a participé depuis les années 80 à de nombreuses expositions aussi bien en Europe, qu’aux USA, ainsi qu’en Asie. Il a oeuvré au sein de différents collectifs d’artistes (co-fondateur de l’agence “Information Fiction Publicité”) et a pris part à la création de plusieurs lieux alternatifs (New York, Paris). Ses oeuvres sont visibles dans des collections publiques et privées. Lauréat de la Villa Kujoyama (Kyoto, Japon) en 1992, il a effectué depuis de nombreux voyages en Asie où il a conçu, lors de ces séjours jusqu’en 2005 (Inde, Chine, Japon), des oeuvres permanentes pour des sites publics.

Installé maintenant dans le sud-ouest de la France, dont il est originaire, il mène une réflexion et poursuit différentes pratiques regroupées autour ce qu’il nomme une poétique de l’habiter.

Il enseigne actuellement à Ema Fructidor (Chalon sur Saone).

08 10 2015
SWIM & MIX & FUN

Evenement étudiant
Le Grand Chalon

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01 10 2015

Octobre rose

Exposition
du 1 au 31 octobre – 34
entrée libre

octobre rose

Malgré la difficulté, dans le contexte de l’art,  liée à un thème aussi grave relevant de la santé publique, l’Ecole Média Art, dirigée par Dominique PASQUALINI, se mobilise pour la première année dans le cadre de la campagne d’information sur le dépistage du cancer du sein « Octobre Rose », organisée en octobre 2015.

 

Cette participation relève de l’engagement  de deux enseignantes, Madame Catherine VAGEON et Madame Sonia CHEVAL et de dix étudiants de première année, concrétisé par la présentation d’une sélection de leurs travaux réalisés durant leur cursus d’enseignement supérieur, avec notamment des dessins, des peintures, des sculptures, des photos et vidéos conçus autour de leur perception sur la maladie et sur la nécessité du dépistage.

 

La mobilisation de nos étudiants, accueillie avec succès auprès des élus et des partenaires de la manifestation, prendra figure du 1er au 31 octobre 2015 avec une sélection d’œuvres exposées sur quatre sites publics :

  • Le Centre Hospitalier William Morey
  • Le Musée DENON
  • La Clinique Privée Sainte Marie
  • L’Ecole Média Art (34 rue Fructidor, 71100 CHALON SUR SAONE)

 

Le visuel retenu pour la couverture médiatique d’Octobre Rose 2015 a été réalisé par ANHA LEE, étudiante de 1ère année de l’Ecole Média Art, saluant ainsi la qualité du travail et l’investissement de tous ces étudiants.

 

Le partenariat de l’Ecole Média Art accompagne les nombreuses actions menées par les associations, communes de Chalon et du Grand Chalon dans cette campagne de sensibilisation et de prévention face à cette pathologie.

 

Le catalogue correspondant à cette exposition multi-sites, édité en 200 exemplaires, sera disponible à partir du 1er octobre 2015 à l’accueil de la Mairie, de l’Espace Santé, de la Clinique Sainte Marie, de l’Hôpital William MOREY et de l’Ecole Média Art.

 

21 09 2015
Rentrée Universitaire 2015

Rentrée de emafructidor :
lundi 21 septembre 2015
7 rue Leschenault de la Tour

les Dossiers de rentrée universitaire seront disponibles début septembre.

16 09 2015
MANA KIKUTA

Portrait étudiant

mana

Je viens du Japon et je suis née à Hiroshima. Après y avoir vécu 18 ans, je suis partie à Tokyo pour entrer à l’université et étudier la photographie pendant 4 ans avec une spécialisation en communication visuelle. J’ai ensuite travaillé en tant que photographe éditoriale pendant 4 années supplémentaires et j’ai réalisé des portraits pour des magazines et des webzines.

Lors d’un passage à Hiroshima, je me suis rendue au musée et j’ai rencontré Dominique Pasqualini qui était invité dans le Cadre d’ Hiroshima Art Document, et qui donnait un concert avec des membres de l’équipe d’EMA (Jacques Vannet, Jérémy Ledda et Clément Delhomme). À ce moment de ma vie, je souhaitais partir à l’étranger pour une expérience, mais je n’avais aucune idée de ma destination. Le fait d’avoir rencontré des français m’a décidé à partir en France !

J’ai commencé par une année à Arles en résidence artistique, puis j’ai voulu diversifier ma pratique artistique et EMA était l’école pour le faire. Au début je me suis inscrit en 6ème année pour essayer de voir quelle était mon équivalence ici, mais je suis finalement repassé en 5ème année et j’ai obtenu mon diplôme début juin.

J’aime la liberté qu’on me donne ici par rapport à l’enseignement au Japon. Cela responsabilise les étudiants, il faut donc être motivé pour travailler. Il y a une frontière plus importante au Japon entre les professeurs et les étudiants. L’idée de venir en France était de sortir de l’éducation artistique Japonaise, qui est une grande île, certes, mais une île quand même. Je pense qu’il y a en Europe une possibilité d’ouverture et une proximité géographique avec les autres pays qui rendent les choses plus faciles. Chalon est aussi la ville de la photographie et je me rends souvent au musée Niépce qui est très calme, c’est dommage qu’il n’y ait pas plus de visiteurs !

À EMA, je travaille surtout la vidéo, la photo, la sculpture et la performance. Mon sujet est “la disparition de la mémoire”.

Pour ma pièce sur Hiroshima, j’ai choisi une photo de monument, je l’ai imprimé, encadré puis j’ai refait une photo de cette photo encadrée. J’ai répété cette étape jusqu’à obtenir 70 reproductions. Cela crée un rétrécissement de l’image dans son cadre et donc  un effet de disparition. Ce chiffre 70 n’est pas dû au hasard, c’est le 70ème anniversaire du bombardement atomique.

Je me promène moins qu’avant avec un appareil photo en bandoulière, j’aime réfléchir à mon sujet, au concept. J’ai fait une série complète avec des monuments dans des cimetières, à Chalon notamment. Je l’ai fait aussi avec la photo de Charlie Hebdo, place de la Bastille, qui n’a qu’un cadre. Mon travail sur ces tragédies à pour but qu’elles ne se reproduisent pas, tant que la mémoire ne disparaît pas.

Il y a beaucoup d’artistes qui m’inspirent comme Darren Almond pour ses installations vidéo ou Tokomo Yoneda pour son travail photographique intense. L’année prochaine, je souhaite aller à Paris et travailler. Je n’ai pas d’idée précise pour le moment, mais je veux continuer à travailler mon art et finir d’écrire mon mémoire à EMA.

cargocollective.com/mannakikuta