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Conférence de Nicolas Exertier
19 décembre 2013 à 10h – Amphithéâtre IUT
ouvert à tous

“En 1979, John Armleder initie la série des Furniture Sculptures. Ces oeuvres (qui devancent l’essor de la Neo Geo américaine et qui le feront accéder à un succès international jamais démenti jusqu’à nos jours), revisitent, non sans humour, les multiples styles abstraits qui ont jalonné l’histoire du XXème siècle en les associant à des meubles, des guitares électriques, des surfs, des stores, des éléments destinés à la customisation des voitures, des éléments de décoration de toute sorte, etc. dans une logique toujours plus intégrative. Les Furniture Sculptures semblent ainsi mettre en scène la «normalisation» de l’abstraction historique, sa dissolution dans le décor, sa captation par le mobilier. Certains critiques ont soupçonné l’artiste de cynisme en arguant qu’il prenait un malin plaisir à constater la faillite des idéaux modernes. En réalité, cette accusation ne tient pas car rien n’interdit de faire une lecture diamétralement inverse des mêmes oeuvres : l’abstraction venant en quelque sorte libérer les objets en les arrachant à leur pesanteur ordinaire”.  (Extrait de Nicolas Exertier, “John Armleder, Plasticien Polymorphe” in Le Journal des Arts n° 360 – 6 janvier 2012)

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Conférence de Olivier Perriquet
12 décembre 2013 à 10h – Amphithéâtre IUT
ouvert à tous

Olivier Perriquet est artiste visuel et chercheur scientifique.

Issu d’une formation scientifique (mathématiques pures et bio-informatique), il a travaillé pendant plusieurs années comme chercheur en intelligence artificielle à Lisbonne.

Il a commencé à expérimenter le cinéma en live il y a dix ans environ et à explorer de nouvelles formes narratives via un ensemble de machines de projection analogiques, construites ou détournées, dans des performances où se déploie l’imaginaire associé à des séquences de vie ordinaire provenant de films amateurs des années 70.

Après avoir obtenu le diplôme du Fresnoy, Studio national des arts contemporains, il a été invité comme lauréat Fulbright au département d’études visuelles de Duke University et enseigne actuellement les arts visuels à l’école Média Art de Chalon sur Saône e|m|a|fructidor

Ses recherches sont centrées sur l’image, le langage et la cognition, et ses créations investissent des champs variés comme le cinéma expérimental et l’expanded cinema, la vidéo, la performance, la danse contemporaine, tout en s’accompagnant d’une réflexion théorique.

http://olivier.perriquet.net
http://cesium-133.net

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Conférence/performance de Charles Pennequin
05 décembre 2013 à 10h – Amphithéâtre IUT
ouvert à tous

Charles Pennequin, né en 1965 à Cambrai, Nord de la France. A commencé à publier dans le courant de l’année 1993, lorsqu’il vivait au Mans. Vit à Ronchin (Nord).

Publication dans de nombreuses revues. Performances et concerts dans la France entière et un petit peu à côté. Vidéos à l’arrache. Ecriture dans les blogs. Dessins sans regarder. Improvisations au dictaphone, au microphone, dans sa voiture, dans certains TGV. Quelques cris le long des deux voies. Petites chansons dans les carnets. Poèmes délabrés en public. Ecriture sur les murs. Charles Pennequin écrit depuis qu’il est né.

La conférence du poète sera sur la parole. la parole comme chant. la conférence n’est pas un discours. il n’y a pas à discourir, il y a à dire et courir dans la parole, faire monter les sons avec la langue, faire vibrer le sens, tous les sens qui sont dans les mots. La conférence est un moment de vie où ça raconte comment tout pétarade dans l’espace du vivant. La conférence dira du vivant. Car Charles Pennequin est vivant, absolument vivant, c’est-à-dire dans la merde.

Dernière publication : PAMPHLET CONTRE LA MORT (P.O.L)

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Conférence de Jacques Perconte
28 novembre 2013 à 10h – Nicéphore Cité
ouvert à tous

performance avec Hélène Breschand à la harpe, 2013

« Cela va faire une quinzaine d’années que je déploie une recherche plastique dans le numérique, et que projet après projet se posent des questions de physicité dans l’immatériel. Nous verrons au travers de quelques projets emblématiques ce qui se trame dans l’écriture de ces images que je produis et pourquoi le paysage est au centre de mon travail. » Jacques Perconte.

« Je déroule lentement la peinture et tandis que je l’observe, je m’avance dans une étendue sans limites de tous les côtés et qui m’ouvre ce sentiment de l’infini que le ciel inspire en moi. »  Zong Bing (375,443) 

http://www.jacquesperconte.com
http://blog.technart.fr

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Conférence de Michaël Sellam
21 novembre 2013 à 14h – Studio 70 – rue de Lyon
ouvert à tous

Le travail de Michaël Sellam multiplie les références au monde des loisirs populaires avec un intérêt particulier pour les pratiques amateurs et les formes de sous et de contre-culture. Appartenant à une génération qui a intégrée l’utilisation de l’informatique et des nouvelles technologies, il s’appuie sur ces instruments techniques en les mixant aux pratiques populaires pour produire des rencontres monstrueuses et distordues. Ancrés dans une pratique régulière de la musique, de l’improvisation à l’électronique en passant par la noise, ses projets appliquent aux objets et événements qu’il met en scène des processus d’amplifications, de variations et de modulations. Associant la recherche musicale à ses projets artistiques, il interroge, à travers une démarche complexe et variée, des formes qui se déploient de l’installation à la vidéo, de la sculpture à la performance, et produit un univers à la fois spectaculaire et agressif dont la dimension sonore est particulièrement importante. La tonalité primitive et brutale de ses projets contient une forme de violence sourde et gratuite proche de la science-fiction post apocalyptique.

www.michaelsellam.com
www.grandenarrative.com

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Conférence de Frédéric Pintus
14 novembre 2013 à 10h – Amphithéâtre IUT
ouvert à tous

Suite (et fin ?) de la conférence sur la Funk.

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Conférence de Frédéric Pintus
31 octobre 2013 à 10h – Amphithéâtre IUT
ouvert à tous

Lassée de marcher en vain, la Soul s’arme et devient Funk.
Ou comment le groove devient politique et permet à une communauté privée de médias de s’exprimer et d’éduquer les siens.

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Conférence de Pascal Mieszala
17 octobre 2013 à 10h – Amphithéatre IUT
ouvert à tous

Le court métrage est de l’ordre du haïku cinématographique : une forme brève, incisive et qui doit immédiatement transporter le spectateur dans les replis de son imaginaire.
Faire un court métrage, c’est d’emblée se confronter à son propre désir de cinéma.
Savoir se jouer des contraintes dans une économie de moyens.
Capter une émotion en peu de temps.
Bref, se battre avec les outils du cinéaste : le récit, l’image et le son.
La projection de mes deux courts métrages sera l’occasion de partager mes réflexions et émotions cinématographiques mais aussi de faire découvrir ce milieu spécifique du court métrage.
Après des études d’Histoire de l’art et une Maîtrise de Cinéma, Pascal Mieszala a travaillé jusqu’en 2001 à l’Agence du Court Métrage, tout en collaborant à l’écriture de scénarios avec différents réalisateurs (courts et longs métrages, documentaires).
Par la suite, il a travaillé comme journaliste dans la presse spécialisée (mensuelle et événementielle) ainsi qu’à différents ouvrages professionnels.
Il se consacre désormais à la réalisation et à l’enseignement.

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Conférence de cdrikcroll
10 octobre 2013 à 10h – Amphithéatre IUT
ouvert à tous

photo: Marie Rodet

C’est avec l’industrialisation du début du XXème siècle et sa multitude de sons que s’ouvre la réflexion sur les possibilités d’une évolution du domaine musicale, représenté à l’époque par la prédominance de l’orchestre, en l’utilisation du son-bruit. Chemain faisant, cette réflexion trouve ses représentants, précurseurs du mouvement Harsh Noise actuel, au Japon au début des années 80 et s’enrichie désormais d’un siècle d’expérimentations. Démultipliant les recherches et sous-genres, s’inspirant avec force de l’Art, la musique Noise est aujourd’hui une pratique reconnue, quelque peu décriée (comme à ses origines) mais est bel et bien vivante et créatrice de Nouveau grâce à sa totale liberté de composition, n’admettant aucune règle préétablie.

cdrikcroll débute sa carrière artistique fin des années 90 lors de laquelle il s’intéresse à de nombreuses pratiques. Noisicien depuis plus d’une dizaine d’années, programmateur sonore, professeur d’informatique musicale, intervenant en université, infographiste, peintre, tatoueur et rédacteur d’articles sur l’Art, il développe dans ses créations musicales un imaginaire lancé à toute vitesse dans un tunnel futuriste où le son devient bruyant, texture, couche, mécanique, industriel, organique. Assemblage progressif de sons, rituel psychédélqie torturé. Il nous propose avec cette conférence de découvrir un mouvement musical hautement Artistique et d’observer son évolution en analysant ses acteurs actuels.

www.cdrikcroll.com
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