e|m|a|fructidor - conférences 2014
19 12 2014

Rencontre avec France Mourey

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Rencontre avec France Mourey
19 décembre 2014 10h-12h — 34 – Idéelab
ouvert à tous

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Rencontre intiée dans le cadre d’un projet de recherche à emafructidor

France Mourey nous exposera les enjeux sociétaux liés au vieillissement dans notre société. Seront abordés : les effets du vieillissement sur le mouvement et l’équilibre, les recherches sur l’utilisation de stimulations  visuelles et auditives au premier stade de la maladie d’Alzheimer, le développement d’outils utilisant les nouvelles technologies, l’utilisation de l’art-thérapie  dans la population âgée.

Biographie

France Mourey maitre de conférences à l’université de Bourgogne, unité INSERM U1093 cognition, action, et plasticité sensori-motrice. Auteure d’une thèse sur les effets du vieillissement sur la posture et le mouvement, titulaire de l’Habilitation à Diriger la Recherche. Coordinatrice d’un projet de l’agence nationale de la recherche sur Maladie d’Alzheimer et Motricité Implicite amenant des développements technologiques dans le domaine de l’image et de la réalité virtuelle.

Précédemment nombreuses études cliniques sur les troubles de l’équilibre et la chute chez le sujet âgé.

Recherches appliquées dans le champ des pratiques gérontologiques.

18 12 2014

Musique et document sonore

Rencontre avec Pierre-Yves Macé
18 décembre 2014 10h-12h — Conservatoire de Musique
ouvert à tous

phonographe

Depuis l’invention en 1877 du phonographe par Edison, il est devenu possible d’archiver, c’est-à-dire de conserver et de mobiliser ce qui jusqu’alors échappait à toute objectivation : la collection infinie des sons du monde. Au même titre que les photographies ont constitué des « pièces à conviction pour le procès de l’Histoire » (Benjamin), les phonogrammes ont pu documenter toutes sortes de phénomènes sonores : paroles d’individus célèbres, environnements naturels et urbains, musiques exotiques…

Paru en novembre 2012 aux Presses du réel, le livre de Pierre-Yves Macé, Musique et document sonore, étudie l’impact de cette problématique documentaire dans le champ de l’œuvre musicale. Très largement balisée dans le domaine des arts visuels, cette question reste assez peu traitée dans celui des arts sonores et particulièrement la musique.

Elle s’articule ici autour d’un choix d’exemples très divers empruntés à la musique contemporaine et à l’art sonore (Steve Reich, Heiner Goebbels, Luc Ferrari, Luigi Nono, Gavin Bryars, Christian Marclay, William Basinski…). Volontiers décrit comme un paradigme de l’art autonome, l’objet musical n’en est pas moins poreux, au même titre que toute œuvre d’art, à ces éléments « impurs » venus du dehors, qui introduisent du jeu dans l’ordre institué de la syntaxe musicale. Depuis le montage critique jusqu’au field recording en passant par l’anecdote ou la vignette hyperréaliste, le document sonore offre un terrain d’expression à une variété de pratiques jusqu’alors inédites dans le champ musical.

La conférence Musique et document sonore s’appuie sur les problématiques soulevées et les exemples cités par le livre pour en proposer une synthèse illustrée et documentée. Elle invite à un parcours transversal des différentes pratiques contemporaines liées à la problématique documentaire.

Biographie

Il est né en 1980, vit et travaille à Paris. Il est l’auteur de 6 disques parus sur les labels Tzadik, Sub Rosa, Brocoli et Orkhêstra. Il collabore avec les musiciens Morton Subotnick, ON (Sylvain Chauveau, Steven Hess), les écrivains Mathieu Larnaudie, Philippe Vasset, Christophe Fiat, Joris Lacoste, les chorégraphes Anne Collod, Fabrice Ramalingom, Marinette Dozeville.

Entre 2007 et 2011, il collabore au collectif pluridisciplinaire l’Encyclopédie de la parole. En 2013, il compose des virgules radiophoniques pour l’émission « Boudoirs et autres » de Gérard Pesson sur France Musique. Il écrit pour les revues Mouvement, Accents, Labyrinthe, La Nouvelle Revue d’esthétique. Soutenu en 2009 à l’Université de Paris 8, son doctorat de musicologie paraît aux Presses du réel en 2012 sous le titre Musique et document sonore.

11 12 2014

Rencontre avec Serge Comte

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Rencontre avec Serge Comte
11 décembre 2014 10h-12h — Nicéphore Cité
ouvert à tous

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Serge Comte est un artiste installationniste et vidéaste, né en 1966 en France. Il travaille à Paris et Grenoble et vit à Reykjavik en Islande.

Serge Comte nous présentera son œuvre, peuplée de figures, de personnages et d’auto-portraits souvent réalisées avec des matériaux particuliers ou sans qualité : notes Post-it, briques Lego, palettes de transport, perles plastiques …

sergecomte.free.fr

04 12 2014

Le fantasme de l’écran total

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Rencontre avec Jean-François Brun
4 décembre 2014 10-12h — 34 Idéelab
ouvert à tous

(De la photoplastie à l’ère du spectacle contemporain)
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L’art se donne sur le mode de la différence. Dans une différence de regards. 
Dans cette sensibilité du partage qui fait à la fois la vision, la division et la réunion des corps. 
Tout art a tâche de commencer. L’inauguration se traduit ainsi : extraire le sensible de l’endormissement du milieu.
L’art est l’intempestif même - l’éveil du voir à lui-même. 
 
Eveiller la situation - cela veut dire discontinuer le cours du flux ordinaire,  interrompre habitude et hébétude, ouvrir le présent
Selon cet envoi : l’art lui-même est à revoir. Non pas tant sur le mode d’une rétrospective 
mais selon ce regard qui, chaque fois, réinvente le voir pour libérer l’à venir
Il s’agira moins de penser la situation  (qui est toujours une autre façon de la recadrer et finalement de la maintenir) 
que de créer une pensée qui permettent de sortir de la situation – du moins inaugurent les  voies, vues et vies de possibles sorties. 

Leurs visages se baignaient désormais dans la lumière des écrans 

Voir avec les images. 
Ce ne serait déjà plus, ou pas simplement, voir des images, 
ce serait ce nouveau commencement par lequel voir est conduit à devenir un acte : regarder. 
27 11 2014

Rencontre avec Thierry Pozzo

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Rencontre avec Thierry Pozzo
27 novembre 2014 9h30-12h — Nicéphore Cité
ouvert à tous

Thierry Pozzo

Thierry Pozzo abordera sous une double perspective, artistique et scientifique, le concept de cognition motrice et du couplage Perception-Action. L’art figuratif et abstrait sera présenté à l’éclairage des neurosciences et de la phénoménologie.

Biographie

Thierry Pozzo est professeur de neurosciences à l’université de Bourgogne et membre senior de l’institut Universitaire de France. Son projet de recherche consiste à étudier les principes d’organisation de la motricité humaine et à identifier les mécanismes physiologiques sous-jacents. Les axes développés tiennent compte de récentes avancées
en neurosciences qui suggèrent un étroit couplage entre Action et Perception. Comment le système nerveux intègre les forces externes comme la gravité dans la commande motrice ? Ces questions sont traitées selon l’approche computationnelle, les simulations numériques et l’expérimentation conduite avec des sujets sains, des astronautes
et des patients souffrant de déficiences motrices. Les adaptations sensorimotrices sont étudiées lors de modifications intrinsèques et extrinsèques afin de mettre au point des solutions thérapeutiques utilisant la plasticité de la commande motrice. L’ensemble des travaux réalisés s’appuie sur l’hypothèse que la cognition est motrice car dépendante du système moteur. La recherche est conduite au sein de l’unité INSERM 1093 Cognition-Action et plasticité cérébrale.

20 11 2014

Projection et présentation

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Rencontre avec Brout Emilie / Marion Maxime
20 novembre 2014 10h-12h — Nicéphore Cité
ouvert à tous

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Émilie Brout & Maxime Marion présenteront une sélection de pièces récentes, entrecoupées de projections, autour du thème de la mémoire individuelle et collective en regard des réseaux. À partir de collections de documents qu’ils créent ou récupèrent sur le web, le duo d’artistes interroge de manière sensible les modalités de circulation, les moyens de diffusion et l’histoire des données en ligne. Ils exploitent indifféremment scènes cinématographiques fameuses et images d’internautes comme matériau brut, qu’ils détournent et rejouent afin de générer autant de nouvelles fictions. Ils tissent ainsi des liens entre ces documents hétérogènes – que ce soit par un jeu de correspondances formelles avec Blink ou la présence de leur propre corps avec At The Right Place par exemple – et mettent en évidence ce qui relève du commun et de l’archétypal dans les médias (films génératifs Clichés et Dérives, image la plus vue au monde traitée dans Bliss…), activant chez le regardeur un nouvel espace-temps, sorte de hors-champ à la fois intime et partagé.

Biographie

Depuis 2009, la démarche d’Émilie Brout & Maxime Marion (nés en 1984 et 1982, vivent et travaillent à Vincennes) repose sur une pratique de la réappropriation. Questionnant le rapport que nous entretenons avec les images et les réseaux, ils réalisent des œuvres qui, par un jeu de va et vient entre univers analogique et numérique, visent à donner du relief aux données qu’ils collectent sur le web (photographie vernaculaire, extraits cinématographiques, etc.).

13 11 2014

Fonction de l’imagination matérielle dans les Arts Plastiques

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Rencontre avec Michèle Pichon
13 novembre 2014 10h-12h — Nicéphore Cité
ouvert à tous

Le concept d’Imagination matérielle est emprunté à Gaston Bachelard. Il design une forme d’imagination créatrice qui trouve la source des ses images dans le monde des matrices élémentaires (air, eau, terre, feu). Comment le plasticien exprime -t-il cet univers ornirique par le travail d’une matière propre à la forme d’art qu’il a choisie? Comment met-il en accord matière travaillée et matière imaginée ?

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Biographie

Agrégée de Philosophie – Docteur en Philosophie Professeur de Philosophie jusqu’en 2007 Publications aux Editions L’Harmattan:

  • Esthétique et Epistémologie du Naturalisme abstrait: Avec Bachelard, rêver et peindre les éléments (2005)
  • Vivre la philosophie (2007)
  • Gaston Bachelard:L’Intuition de L’instant au risque des neurosciences (2012)

Membre actif de l’Association des Amis de Gaston Bachelard

07 11 2014

La Photographie, question de point de vue…

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Rencontre avec Jean-Marc Tingaud
30 octobre
reporté le 07 novembre 2014 10h-12h — Nicéphore Cité
ouvert à tous

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Une rencontre avec une présentation de son travail, puis un échange avec les étudiants autour de celui-ci et de leur propre travail, ainsi qu’une ouverture sur la place de la photographie et ses spécificités par rapport aux autres médias, disciplines et techniques artistiques.

23 10 2014

Recherche et création à l’ère numérique

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Rencontre avec Jean-Paul Fourmentraux
23 octobre 2014 10h-12h — Nicéphore Cité
ouvert à tous

Jean-Paul Fourmentraux

Qu’est-ce que « créer » dans un contexte interdisciplinaire hybridant arts, sciences et technologies numériques ? Quelles catégories permettent de décrire ce type de création, quels critères permettent d’en évaluer le succès, quelles stratégies permettent de les pérenniser et de les diffuser ?

Depuis une dizaine d’années le numérique bouscule les frontières entre des domaines jusque-là relativement cloisonnés : arts plastiques, spectacle vivant et audiovisuel, informatique, robotique et sciences physiques, notamment. La création artistique et la recherche technologique, qui constituaient autrefois des domaines nettement séparés et quasiment imperméables, apparaissent aujourd’hui à ce point intriqués que toute innovation au sein de l’un intéresse (et infléchit) le développement de l’autre.

Cette conférence montrera comment les œuvres hybrides qui résultent de cette interpénétration rendent irréversible le morcellement des anciennes frontières opposant art et science. La manière inédite dont celles-ci se recomposent nous amènera à nous interroger d’une part sur l’articulation qui, désormais, permet à la recherche et à la création d’interagir, et d’autre part sur la redéfinition des figures de l’artiste ainsi que des modes de valorisation des œuvres spécifiques à ce contexte.

Biographie

Jean-Paul Fourmentraux est docteur en Sociologie (PhD), Maître de Conférences à l’Université de Lille, membre de la Maison Européenne des Sciences de l’Homme et du Groupe de Recherche Interdisciplinaire en Information et Communication (laboratoire GERiiCO). Il est également chercheur associé à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris au Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL UMR CNRS-EHESS 8556). Habilité à diriger des recherches (HDR) par l’université Paris Descartes-Sorbonne, il est l’auteur des ouvrages : Art et Internet, CNRS Éditions, Paris, 2010 –, Artistes de laboratoires, Hermann, Paris, 2011–, Art et Science (dir.), CNRS éditions, Paris, 2012–, L’Ère post-media, Hermann, Paris, 2012–, L’œuvre commune, affaire d’art et de citoyen, Les Presses du réel, Dijon, 2013–, L’œuvre virale, La Lettre Volée, Bruxelles, 2013.

Pour plus d’informations, voir : http://cral.ehess.fr/index.php?1409 http://www.linkedin.com/in/jeanpaulfourmentraux

16 10 2014

« Du son au signe »

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Rencontre avec Jean-Yves Bosseur
16 octobre 2014 à 10h-12h – Conservatoire de Chalon
ouvert à tous

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Le vocabulaire sonore devenu sans limites, dont nous disposons aujourd’hui peut-il se satisfaire d’un système d’écriture commun à tous, d’un solfège uniforme ? A la variabilité d’implications du phénomène sonore que nous sommes en mesure de vivre activement, si nous décidons de nous tenir à l’écart des dogmes restrictifs, interdits d’école ou anathèmes, peut-il répondre autre chose qu’une pluralité de modes de transmission pour des activités musicales reconnues dans leur polyvalence? Noter ne s’accompagne plus alors nécessairement de compléments directs (noter une hauteur de son, un rythme…), cela devient inventer une écriture.

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Biographie

Né en 1947 à Paris. Etudes de composition à la Rheinische Musikschule de Cologne (Allemagne) avec Karlheinz Stockhausen et Henri Pousseur, Doctorat d’État (philosophie esthétique) à l’Université de Paris I. Directeur de recherche au C.N.R.S. Professeur de Composition musicale au CNR de Bordeaux.
Prix de la Fondation Royaumont (France), de la Fondation Gaudeamus (Pays-Bas).
Diapason d’or de l’année 1998 pour la Messe.

www.jeanyvesbosseur.fr

10 10 2014

The art happens on the Internet

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Rencontre avec Anne Laforet
10 octobre 2014 à 11h-13h – Nicéphore Cité – Salle de Diffusion
ouvert à tous

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Les pratiques artistiques en ligne s’inscrivent dans une série de généalogies (esthétiques, socio-techniques, historiques…) qui s’articulent avec d’autres pratiques informatiques, notamment celles du logiciel libre. La conférence mettra en avant ses liens, en particulier en ce qui concerne la création, la dissémination et la conservation des œuvres et dispositifs en ligne.

Biographie

Anne Laforet est docteur en sciences de l’information et de la communication et enseigne à la Haute Ecole des Arts du Rhin à Strasbourg depuis 2010. Ses thématiques de recherche sont principalement la conservation et la documentation des arts numériques, les relations entre analogique et numérique, l’internet, le logiciel libre et les pratiques artistiques collaboratives. Auteure du livre « Le net art au musée. Stratégies de conservation des œuvres en ligne » (2011), elle a participé activement au projet européen Digital art conservation à l’Espace Multimédia Gantner et à la HEAR de 2010 à 2012. Anne Laforet est critique et artiste.

www.sakasama.net

12 06 2014

Artistes de laboratoire : Recherche et création à l’ère numérique

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Rencontre avec Jean-Paul Fourmentraux
ANNULÉE - 12 juin 2014 à 10h – IUT Amphi B
ouvert à tous

Jean-Paul Fourmentraux

Qu’est-ce que « créer » dans un contexte interdisciplinaire hybridant arts, sciences et technologies numériques ? Quelles catégories permettent de décrire ce type de création, quels critères permettent d’en évaluer le succès, quelles stratégies permettent de les pérenniser et de les diffuser ?

Depuis une dizaine d’années le numérique bouscule les frontières entre des domaines jusque-là relativement cloisonnés : arts plastiques, spectacle vivant et audiovisuel, informatique, robotique et sciences physiques, notamment. La création artistique et la recherche technologique, qui constituaient autrefois des domaines nettement séparés et quasiment imperméables, apparaissent aujourd’hui à ce point intriqués que toute innovation au sein de l’un intéresse (et infléchit) le développement de l’autre.

Cette conférence montrera comment les œuvres hybrides qui résultent de cette interpénétration rendent irréversible le morcellement des anciennes frontières opposant art et science. La manière inédite dont celles-ci se recomposent nous amènera à nous interroger d’une part sur l’articulation qui, désormais, permet à la recherche et à la création d’interagir, et d’autre part sur la redéfinition des figures de l’artiste ainsi que des modes de valorisation des œuvres spécifiques à ce contexte.

Jean-Paul Fourmentraux est docteur en Sociologie (PhD), Maître de Conférences à l’Université de Lille, membre de la Maison Européenne des Sciences de l’Homme et du Groupe de Recherche Interdisciplinaire en Information et Communication (laboratoire GERiiCO). Il est également chercheur associé à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris au Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL UMR CNRS-EHESS 8556). Habilité à diriger des recherches (HDR) par l’université Paris Descartes-Sorbonne, il est l’auteur des ouvrages : Art et Internet, CNRS Éditions, Paris, 2010 –, Artistes de laboratoires, Hermann, Paris, 2011–, Art et Science (dir.), CNRS éditions, Paris, 2012–, L’Ère post-media, Hermann, Paris, 2012–, L’œuvre commune, affaire d’art et de citoyen, Les Presses du réel, Dijon, 2013–, L’œuvre virale, La Lettre Volée, Bruxelles, 2013.

Pour plus d’informations, voir : http://cral.ehess.fr/index.php?1409 — http://www.linkedin.com/in/jeanpaulfourmentraux

05 06 2014

Art Performance – Dérivations

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Rencontre avec Valentine Verhaeghe
5 juin 2014 à 10h – IUT Amphi B
ouvert à tous

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Simone Forti, New York 2011.

 

De notre champ d’étude centré sur l’art performance, nous voudrions exposer ici une réflexion portant sur les limites et les contiguïtés entre geste dansé et acte performatif. Nous appuierons notre propos sur plusieurs exemples puisés dans l’art contemporain, et particulièrement sur les travaux de Simone Forti, artiste américaine performeuse et chorégraphe qui a développé un travail expérimental sur le mouvement à partir d’observations remarquables.

De formation pluridisciplinaire, Valentine Verhaeghe a développé différentes recherches dans les champs croisés des sciences humaines, de la philosophie et de l’esthétique. Au sein du laboratoire de l’université Paris 13, sous la direction du professeur M.C. Lambotte, elle a notamment réalisé une recherche sur l’art contemporain et le mouvement, portant sur les questions de la représentation, de la figure, de la perception et des processus d’émergence du sens dans les systèmes iconiques et non langagiers aujourd’hui. Actuellement doctorante en philosophie de l’art, elle poursuit une activité d’artiste en art intermédia et en performance. Elle est régulièrement invitée à présenter son travail en Europe et à New York . Elle enseigne dans le cadre du pôle de recherche Le corps de l’artiste à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon/Franche-Comté et intervient dans plusieurs institutions en France et à l’étranger

 

 

22 05 2014

Conversation avec Maurice Roux

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Rencontre avec Diane Sophie Girin
22 mai 2014 à 10h – IUT Amphi B
ouvert à tous

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Conversation avec Maurice Roux / Pratiques photographiques en espace rural / L’art dans la vie

EMA Fructidor vous invite à une discussion entre Maurice Roux, inséminateur à la retraite et photographe du monde rural, et Diane-Sophie Girin, enseignante en sociologie à l’EMA. Maurice Roux a photographié les paysans avec lesquels il a travaillé tout au long de sa carrière. Produisant des images d’un monde rural qui souffre d’un déficit de représentations, nous analyserons certaines de ses photographies en mobilisant les écrits de Pierre Bourdieu et d’Olivier Lugon. Nous les mettrons également en parallèle de certaines images d’August Sander et de Raymond Depardon.

15 05 2014

La tradition de la chanson engagée en France depuis 1968

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Rencontre avec Chris Beck
15 mai 2014 à 10h – Nicephore Cité
ouvert à tous

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La tradition de la chanson engagée en France depuis 1968

Une rencontre avec Chris Beck sur ses études et expériences musicales en deux parties :

  1. Présentation du mémoire “la tradition de la chanson engagée en France depuis 1968″

  2. Conférence sur ses expériences en tant que musicien professionnel aux Etats-Unis

Chris Beck est étudiant en langue et civilisation française à la New York University, Paris, où il écrit son mémoire sur la tradition de la chanson engagée en France depuis 1968, une étude sociologique et ethnomusicologique. Il présentera la longue et riche histoire de la chanson engagée en France en indiquant les modèles et représentations de cette tradition aujourd’hui. Avec un accent sur l’importance de trois éléments – le geste artistique, la posture artistique et la réception de l’œuvre – il expliquera comment cette tradition a bien changée dans les 50 dernières années.

Dans une deuxième partie, il parlera de ses propres expériences en tant que musicien professionnel à Portland, Oregon, où il a écrit, collaboré et enregistré une série de projets. Cette partie mettra en évidence les défis et les avantages de la vie d’un artiste qui travaille pour gagner sa vie.

Bio

W.C. (Chris) Beck est un auteur-compositeur et chanteur itinérant du Kansas qui vient de rentrer en France après avoir vécu pendant les sept dernières années à Portland, Oregon (Etats-Unis) où il a écrit, collaboré et enregistré une série de projets. Sa collection éclectique de chansons allant de l’indie folk americana à la country classique racontent l’Amérique profonde et rappellent une époque oubliée. Les mélodies sont accrocheuses et accueillantes, les compositions sophistiquées, mais la plupart des chansons trouvent leur profondeur dans un récit personnel et émouvant. En ce moment, il est étudiant de master en langue et civilisation française à New York University, Paris, où il écrit un mémoire sur la tradition de la chanson engagée en France.

“It sounds warm, lively and inviting, like a swell field recording of a particularly good back-porch country jam session” –The Willamette Week, Portland Oregon

“Casual but emotive songwriting, mining the emotional depths of balladry without a trace of schmaltz.” –The Portland Mercury, Portland Oregon

17 04 2014

L’espace et son utilisation dans la formalisation des processus musicaux

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Rencontre avec Jean-Louis Giavitto
17 avril 2014 à 10h – IUT Amphi B
ouvert à tous

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La notion d’espace symbolique est fréquemment utilisée de manière assez vague en théorie, analyse et composition musicale. On peut cependant utiliser des notions topologiques pour donner un support formel à ces notions. Plutôt que de s’interroger sur les rapport entre la géométrie et la perception sensible, ces constructions ont surtout une valeur pédagogique et heuristique qui peuvent intéresser un compositeur comme élément de ses processus créatifs.

Nous verrons comment représenter spatialement des objets musicaux élémentaires (des hauteurs ou des accords) par des morceaux d’espace simple. En recollant entre eux ces morceaux, on construit des espaces, appelés complexes cellulaires, qui s’organisent suivant une relation de voisinage définie par une propriété musicale.

Une phrase musicale est représentée dans un complexe par une trajectoire. L’aspect de la trajectoire révèle des informations sur le style de la pièce et les stratégies de composition employées. L’application d’opérations géométriques sur les trajectoires entraîne des transformations sur la pièce musicale initiale.

L’approche spatiale offre ici un point de vue permettant de proposer des classifications nouvelles et suggèrent des transformations auxquelles on n’auraient pas pensé.

Jean-Louis Giavitto, IRCAM

 

03 04 2014

Des effets des machines d’écritures

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Rencontre avec Emmanuel Guez
3 avril 2014 à 10h – IUT Amphi B
ouvert à tous

 Reading club

En m’appuyant sur mon propre travail et la théorie des média, j’aborderai les notions d’auteur, de spectateur et d’œuvre.

Bio
Emmanuel Guez est artiste, philosophe et enseignant.

Artiste-chercheur, il procède par expérimentations artistiques pour explorer les mutations contemporaines, notamment liées à l’environnement numérique. Ses productions artistiques nourrissent alors ses productions théoriques, et vice-versa. Ses productions artistiques, qui croisent l’art du réseau avec la textualité, l’image fixe ou en mouvement, les arts du spectacle ou l’espace public, s’attachent à éprouver, dans un contexte machinique et numérique, les notions d’auteur, d’identité (anonymat, pseudonymat, hétéronymat …) ainsi que les formats de l’écriture numérique, scénique et performative. Considérant le réseau comme une scène, c’est-à-dire comme un espace et un temps de représentation, il s’attache à en saisir la dramaturgie (effets sur la perception, les représentations, et la vie commune).

Il est actuellement chargé de la recherche et des projets à l’École Supérieure d’Art d’Avignon, où il co-dirige le programme PAMAL (Preservation and Archaeology of Media Art Lab), visant à interroger la notion d’éco-système médiatique et la matérialité des oeuvres du réseau.

http://emmanuelguez.info (expérimentations artistiques)
http://writingmachines.org (théorie et critiques)
http://esaavignon.fr/recherche/pamal (école supérieure d’art d’Avignon)

31 03 2014

Profession artiste

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Rencontre avec Laurent Moszkowicz
lundi 31 mars 2014 à 9h – emafructidor 34
Ouvert aux étudiants des années 3, 4 et 5

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Cette rencontre destinée aux étudiants en écoles d’art a pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance du paysage de l’art contemporain, des institutions, de l’administration culturelle et de l’économie générale des activités de création. L’enjeu de cette rencontre est de donner des outils visant à faciliter l’appréhension du milieu professionnel dans lequel vous serez appelés à évoluer.

Matin

PRESENTATION DU CONTEXTE PROFESSIONNEL  ET DE LA STRUCTURATION DU SECTEUR

Cette rencontre à pour objectifs :

  • D’aider les étudiants à mieux se repérer et comprendre leur futur environnement professionnel, la structuration du secteur et identifier les principaux interlocuteurs.
  • Comprendre les conditions d’exercice d’une activité artistique professionnelle.
  • Identifier les formes de rémunération de l’artiste plasticien : la vente, les droits d’auteurs, les commandes, les résidences mais aussi les activités accessoires.
  • Comprendre les conditions d’exercice d’une activité artistique professionnelle.

Déroulé : à partir d’un sociogramme, présentation et débats autour des partenaires commerciaux et de diffusion (public et privé), des partenaires sociaux, des aides et des ressources disponibles.

Après midi

Suite de l’intervention et échanges et débats avec les étudiants.

Fin 16h30

FRAAP : Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens

25 03 2014

Mille Soleils

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Rencontre avec Pascale Cassagnau
27 mars 2014 à 10h – IUT Amphi B
ouvert à tous

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Dans les plis de l’Histoire et du cinéma, Mille Soleils de Mati Diop ( 2013- 45′)

 « Le cinéma différent.
Le film ne se déroule pas, il agit. Très vite l’accord se fait entre le film et vous, vous passez de l’autre côté, sur sa rive, c’est-à-dire que son axe restant le même, son champ vous gagne et vous y entrez à votre tour, vous. Le film pour autant reste dans son orbite, enchaîné à son axe d’acier, celui de son écriture. »
Marguerite Duras, Les Yeux verts .
Touki Bouki

Si selon le critique de cinéma Thierry Jousse “ Les films poussent comme des herbes folles, un peu comme les rhizomes décrits par Deleuze et Guattari “, des films – films de cinéastes, films d’artistes, courts ou longs – ont “poussé” ces dernières décennies, ces dernières années, inventant le territoire d’un  Troisième cinéma. Ces films – films de fiction ou documentaires-  exposent des problématiques largement revisitées par les artistes contemporains, adressant à la représentation une question en commun, celle du statut du réel au sein même du récit narratif. Enfin, ces films s’inscrivent dans un espace que Gilles Deleuze décrit dans l’Image- temps  comme fait de réalité et de fiction : “ La rupture n’est pas entre la fiction et la réalité, mais dans le nouveau mode de récit qui les affecte tous les deux. Ce que le cinéma doit saisir ce n’est pas l’identité d’un personnage réel ou fictif, c’est le devenir du personnage réel quand il se met lui-même à fictionner, quand il entre en flagrant délit de légender. En quelque sorte, c’est le personnage qui ne cesse de franchir la frontière entre fiction et réalité, d’aller de l’ici à là-bas, du régime du réellement – vérace au fictivement – vérace.
Telle est la perspective tracée par le film de l’artiste Mati Diop : Mille Soleils  place le présent de l’Histoire et de l’histoire du cinéma en miroir de l’histoire du Sénégal et de l’histoire d’un film Touki Bouki, réalisé par Djibril Diop Mambety, oncle de la cinéaste, en 1972. Mille Soleils  prend la forme d’une enquête, entre fiction et réalité, interrogeant la sphère du mythe, de l’intime, de l’histoire familiale.

 La communication s’attachera à replacer le film de Mati Diop dans le champ du Troisième cinéma.
Projection de Mille Soleils ( 2013) , 45′, dvd bluray.

Bio

Pascale Cassagnau est docteur en histoire de l’art et critique d’art, Inspectrice générale de la création, responsable des fonds audiovisuels et nouveaux médias au Centre national des arts plastiques (Ministère de la culture). Elle collabore à Art Press depuis de nombreuses années. Elle est l’auteur de textes sur Chris Burden, James Coleman, John Baldessari, Pierre Huyghe, Dominique Gonzalez Foerster, Matthieu Laurette notamment. Ses recherches portent sur les nouvelles pratiques cinématographiques, dans leur dialogue croisé avec la création contemporaine. Son essai Future Amnesia – Enquêtes sur un troisième cinéma (Ed Isthme) cartographie ces nouvelles formes filmiques, entre fiction et documentaire. Un pays supplémentaire (Ed Ecole nationale des beaux arts de Paris) porte sur la place de la création contemporaine dans l’architecture des médias. Intempestif, Indépendant, fragile. Marguerite Duras et le cinéma d’art contemporain, est paru aux Presses du réel en 2012. Apichatpong Weerasethakull, Une théorie des objets personnels et un essai sur la place du son dans la création contemporaine, Une idée du Nord, Excursions dans la création contemporaine sonore, sont à paraître en 2013.

20 03 2014

Glitch, gif, selfie, etc. : arts de faire

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Rencontre avec Madeleine Aktypi
20 mars 2014 à 10h – IUT Amphi A
ouvert à tous

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Gif effectué en tenant la carte postale d’une estampe de Hokusai (1823) devant la corrupt.video.app de Benjamin Gaulon (2013), photogramme

Descriptif
Les gifs, les glitches, les selfies, etc. font aujourd’hui partie de notre environnement de travail, d’échange, de jeu. Ils sont certes faciles à faire, mais, pourquoi en fait-on autant ? Pourquoi sont-ils produits, annotés et partagés en si grand nombre autour de la planète ? Cette présentation d’un travail en cours cherche à contextualiser historiquement et à penser esthétiquement (et autrement) ces formes vivantes qui sont d’habitude perçues comme insignifiantes, polluantes ou, au mieux, ludiques.

Première partie, les selfies
 : un parcours semé de points d’interrogations, de Michel de Certeau à l’histoire de l’art ; de l’art de l’auto-portrait au selfie en passant par le théâtre électronique d’Edison et par la Brownie de Kodak ; de Three transitions de Peter Campus (1973) au YouGlitch.com de Benjamin Gaulon (2013).

Bio
Madeleine Aktypi enseigne l’histoire de l’art et la culture numérique à l’Ecole de Recherche Graphique à Bruxelles. Elle travaille par ailleurs sur la question du technologique dans l’espace urbain pour la revue d’architecture suisse Tracés. Elle est aussi conférencière au Centre Pompidou. Enfin, elle est co-commissaire de l’exposition de net art Projet octopus et a organisé le colloque « Formes et processus des pratiques artistiques dans la culture numérique » à l’Ecole des beaux-arts de Montpellier (2012).

-> madeleine-aktypi

19 03 2014

Artiste de l’œuvre des autres

 Chalon Tout Court

Conférence avec Annabelle Ténèze
19 mars 2014 à 10h – Nicephore Cité, salle de diffusion
ouvert à tous

erro-lovesong-2008Etre artiste de l’œuvre des autres, c’est ainsi que Kurt Schwitters qualifie sa pratique de récupération comme acte artistique – récupérer pour leur valeur plastique les “œuvres des autres”, aussi bien les détritus que les créations artistiques. Avec l’abandon de la copie traditionnelle, l’essor de la reproductibilité et des nouveaux médias ou l’artiste concepteur d’expositions, l’art en référence s’est depuis les années 1950 considérablement transformé. Copie libre, pastiche, parodie, emprunt, appropriation, aux plus récents recyclage, remake, remix… la diversité des termes rend compte de celles des œuvres citant d’autres oeuvres.

Annabelle Ténèze est originaire d’Oradour-sur-Glane et actuellement conservatrice du musée départemental d’art contemporain de Rochechouart, Haute-Vienne. C’est après des études à l’Institut National du Patrimoine qu’elle fait ses premières armes au Musée National Picasso en tant que conservateur chargé du cabinet d’art graphique.

Liens importants :
http://www.youtube.com/watch?v=XQXoT9aCEK8
http://www.musee-rochechouart.com/

06 03 2014

Une histoire du Hip Hop

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Rencontre avec Rachid Kassi
06 mars 2014 à 10h – Nicéphore Cité, salle de diffusion
ouvert à tous

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Parcours de 40 ans d’histoire, d’une culture dite de rue, née dans des conditions pas toujours évidentes. Quatre ou cinq disciplines qui se marient, qui ne s’opposent pas, mais qui se complémentent.

Le peace unity love an havin’ fun, emblême de cette culture, l’échange, partage, amour, cette envie de dépassement, sans oublier ce magnifique mouvement social, culturel et artistique qu’est le HIP HOP.

Présence de danseurs pendant ce temps fort et peut-être d’un dj

Compagnie TSN

Tout commence en 2005 : issus de deux générations successives du Hip Hop, Rachid Kassi, né en 1973, et Jérémy Pirello, né en 1984, se rencontrent et fondent TSN.

En créant en 2007, à l’Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône, leur premier spectacle Relik, le ton est donné. Avec une plongée dans le passé et l’ailleurs, un point d’appui et de rebond se dessine pour ici et maintenant. La transmission est temporelle, géographique, culturelle. Elle est, pour TSN, corporelle. C’est dans cette direction que TSN poursuit son chemin. “Nous” est ici pronom ouvert, compagnon inséparable du « Vous ».

La danse Hip Hop, souvent inattendue, prend alors toute sa place dans la Cité, irriguée par ses frères de cœur, le graff, le slam, les arts du cirque, et par une équipe soudée.

La rue n’est jamais bien loin, elle est l’origine et le lien essentiel.

13 02 2014

Les cloches d’Atlantis

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Rencontre avec Philippe Langlois
06 février 2014 à 10h – IUT Amphithéatre B
ouvert à tous

Norman McLaren, A la pointe de la plume, (1950)

Norman McLaren, A la pointe de la plume, (1950)

Création musicale et sonore au cinéma

C’est à l’histoire des inventions sonores au cinéma que nous convie Philippe Langlois, au croisement de la technique, de la musique et du cinéma, dans le sillage des compositeurs et des cinéastes les plus inventifs.

Des dispositifs de sonorisation du cinéma muet aux manipulations du son qui découlent de l’usage de la piste optique, de la fiction aux films documentaires, du cinéma d’animation aux films expérimentaux, un champ ténu de convergence s’élabore où se dessine une forme de préhistoire des musiques électroacoustiques.

Philippe Langlois est Docteur en musicologie, chercheur permanent au MINT (Musicologie, Informatique et Nouvelles Technologies) au sein de l’Observatoire Musical Français, Université de Paris Sorbonne. De 2002 à 2011, il coordonne avec Frank Smith, l’Atelier de création radiophonique de France Culture et codirige la collection ZagZig aux éditions Dis Voir. Compositeur de bandes sonores pour des films, des installations plastiques, des lectures, il enseigne également l’histoire et la théorie du sonore à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts Tours-Angers-Le Mans.

06 02 2014

Le lieu, moteur de fiction et de rupture

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Rencontre avec Benjamin Nuel
06 février 2014 à 10h – IUT Amphithéatre B
ouvert à tous

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Je vais vous présenter mon travail sans l’analyser, mais en essayant de repérer ce qui est en commun dans mes films, œuvres interactives/jeux vidéos et plus récemment installation. Le désir est toujours le même, investir un lieu, créer un système, un monde avec ses règles propres et développer ensuite une histoire.  Mais ce n’est pas seulement ça, car la fiction seule est un moyen mais pas une fin en soi. Ce qui m’intéresse est d’embarquer celui qui reçoit l’œuvre et de l’emmener ailleurs, hors du périmètre que j’avais établi, vers une zone non identifiée, que je découvre moi aussi.

 Benjamin Nuel est né en 1981 à St Étienne, il réside et travaille à Paris.
Il fait des films et des jeux vidéos.

30 01 2014

Recyclages et transcriptions

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Rencontre de Pierre-Yves Macé
30 janvier 2014 à 10h – IUT Amphithéatre A
ouvert à tous

pierre-yves-macé

À l’occasion de cette conférence, Pierre-Yves Macé présentera une sélection de ses œuvres : pièces musicales, instrumentales, électroacoustiques, mixtes, et installations sonores. Deux questions majeures orienteront ce parcours illustré : le recyclage, l’une des figures privilégiée de l’emprunt aux côtés de la citation traditionnelle et de la collection, et la transcription, procédé assurant le passage entre électronique et instrumental, entre matière enregistrée et matière performée.

 

Biographie
La musique de Pierre-Yves Macé propose un croisement entre l’écriture contemporaine, la création électroacoustique, l’art sonore et une certaine sensibilité rock. Après des études musicales et littéraires, il sort son premier disque Faux-Jumeaux en 2002 sur Tzadik, le label de John Zorn. Suivent des publications sur les labels Sub Rosa et Brocoli Sa musique est jouée en Europe (France, Luxembourg, Italie, Espagne, Roumanie, Slovénie) et en Amérique du Nord (États-Unis, Canada). Il est invité en résidence à CalArts (Los Angeles), au CNMAT (Berkeley) en 2004 ; au GRM (Paris) en 2006, 2008 et 2009-2010 ; aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2008-2009. Il joue pour le Festival d’Automne à Paris, les festivals Octobre en Normandie, MIMI, Villette Sonique, Brocoli, Transnumériques, Santarcangelo, Présences Électronique, Akousma (QC)… Il fait la première partie d’artistes comme Matmos, Richard Chartier, Andrew Bird ou Lee Ranaldo. Il collabore avec les musiciens Morton Subotnick (pour la reprise par Anne Collod en 2011 du spectacle Parades and Changes de Anna Halprin), ON (Sylvain Chauveau, Steven Hess), That Summer et Louisville, les artistes Hippolyte Hentgen, Rainier Lericolais Gaëlle Boucand et Clotilde Viannay, les écrivains Mathieu Larnaudie, Philippe Vasset, Christophe Fiat, Joris Lacoste, les chorégraphes Anne Collod, Fabrice Ramalingom, Marinette Dozeville. Entre 2007 et 2011, il collabore régulièrement aux activités du collectif pluridisciplinaire l’Encyclopédie de la parole. En 2013, il est lauréat de la résidence Hors les murs (Institut Français) pour le projet Contreflux. Il écrit par ailleurs pour les revues Mouvement, Accents, Labyrinthe, La Nouvelle Revue d’esthétique. Soutenu en 2009 à L’Université de Paris 8, son doctorat de musicologie paraît aux Presses du réel en 2012 sous le titre Musique et document sonore.

23 01 2014

Peep Shows

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Conférence de Christian Besson
23 janvier 2014 à 10h – IUT Amphithéatre B
ouvert à tous

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Pour comprendre la société du spectacle, une archéologie des arts visuels n’est pas inutile. Elle passe par l’histoire de formes mineures ou disparues.
Telles sont les vues d’optique, spectacle de foire ou de salon, où peut se lire, dans les gravures qui en conservent le souvenir, comme les prémisses du déploiement de la pulsion scopique. La conférence parcourt des documents peu connus et montre une certaine continuité qui relie nos peep shows modernes, voire certaines images insistantes de sites pornographiques, à ces lointaines curiosités foraines.

Biographie
Christian Besson est docteur en histoire de l’art, professeur à la HEAD de Genève, critique d’art indépendant et organisateur d’expositions.

16 01 2014

Kondition Pluriel

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Rencontre
16 janvier 2014 à 10h – IUT Amphithéatre B
ouvert à tous

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Kondition Pluriel est reconnue pour ses activités de recherche, de développement et de création dans les domaines de la danse contemporaine, des installations performatives et des environnements interactifs. Les réalisations du groupe et le débat théorique généré par ses performances ont fait de lui une référence dans le champ de création qui combine les arts vivants aux arts médiatiques. Installée à Montréal, kondition pluriel produit des performances et installations dans des galeries, des espaces publics, des musées et des théâtres autour du monde.

La compagnie a été fondée en 2000 par Marie-Claude Poulin et Martin Kusch, deux artistes ayant aujourd’hui près de vingt ans de pratique artistique. Marie-Claude Poulin est issue du milieu de la danse contemporaine. Elle a effectué des études en danse et en science du mouvement humain. Martin Kusch, qui a une formation en arts visuels et en histoire de l’art, a fait carrière en arts médiatiques comme artiste et enseignant.

Kondition Pluriel a créé quinze projets d’installation et de performance: schème (2001), schème II (2002), entre-deux (2002), //.présence./.techno./.labo.// (2003), Myriorama (2004), recombinant – Le corps techn(o)rganique (2004), the puppet (2005), puppet(s) (2006), passage (2007), Danse en état de surveillance (2009), abandoned (2010), Intérieur (2011), Inner Voices (2012), Inevitable Beauty (2012) et [In code] (2012).

Le groupe s’est produit dans le cadre de plusieurs événements internationaux majeurs tels que le Festival Dance Umbrella, Londres; Itau Cultural, São Paulo; le Festival Transmediale, Berlin; le ZKM, Karlsruhe; ISEA (Symposium international pour les arts électroniques); le festival Bains numériques, Enghien-les-Bains; le festival CynetArt, Dresde; EMPAC (Experimental Media and Performing Arts Center), Troy; Museums Quartier, Vienne et la Société des arts technologiques [SAT], Montréal.

 

09 01 2014

Musique / arts plastiques : interactions

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Conférence de Jean-Yves Bosseur
9 janvier 2014 à 10h – Salle de diffusion, Nicéphore Cité
ouvert à tous

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« Les rapports entre le son, le signe graphique et l’espace tendent à devenir de plus en plus ambigus dans une partie de la production artistique récente. A cet égard, les expérimentations menées au début de ce siècle par les futuristes, les dadaistes, ou ces dernières décennies, par John Cage, ont constitué de précieux catalyseurs pour les artistes qui souhaitaient se situer par delà les catégories traditionnelles.
Plus généralement, les tentatives d’échange, voire d’osmose entre les domaines du visuel et du sonore n’ont cessé, à notre époque, de se ramifier et de se diversifier. Face à une telle floraison, il convient de s’interroger sur les formes d’expression artistique qui jouent délibérément sur le paradoxe que suppose toute ambition de classification, aussi bien aux niveaux de leur conception que de leur perception. Ma réflexion portera sur les phénomènes qui manifestent nécessairement des relations de croisement  avec d’autres, tels la notation -représentation visualisée de la pensée musicale-, la sculpture sonore, la performance, ainsi que les médias liés aux nouvelles technologies, qui favorisent des passages entre domaines artistiques, au delà de toute recherche factice de parallélisme. »

Biographie : Né en 1947 à Paris. Etudes de composition à la Rheinische Musikschule de Cologne (Allemagne) avec Karlheinz Stockhausen et Henri Pousseur, Doctorat d’État (philosophie esthétique) à l’Université de Paris I. Directeur de recherche au C.N.R.S. Professeur de Composition musicale au CNR de Bordeaux.
Prix de la Fondation Royaumont (France), de la Fondation Gaudeamus (Pays-Bas).
Diapason d’or de l’année 1998 pour la Messe.

[site web de Jean-Yves Bosseur]