Élise Girardot, curatrice indépendante, est membre de C|E|A, Association française des commissaires d’exposition et de la section française de l’AICA, Association internationale des critiques d’art. Elle collabore auprès d’artistes émergents par la production d’expositions, de performances, de résidences, de textes. Elle envisage sa position d’un point de vue exploratoire et déploie une recherche élargie, révélant un débordement de l’exposition. Souvent in situ, ses projets d’écriture ou d’exposition deviennent des prétextes narratifs et cherchent à révéler les espaces et les lieux où ils s’implantent.

Après des études de Lettres modernes et d’Histoire de l’art, elle intègre en 2011 le Master de recherche en art CCC (Critical, Curatorial, Cybermedia) de la HEAD, Haute École d’art et de design de Genève. De 2012 à 2016, elle achève plusieurs missions auprès d’institutions comme la Biennale d’Art Contemporain de Lyon ou le Frac Aquitaine. Depuis 2019, elle intervient au sein du Master IPCI (Ingénierie de projets culturels et interculturels) de l’Université Bordeaux Montaigne.

Élise Girardot est curatrice associée et membre fondateur de Föhn, plateforme curatoriale née en 2018 à Bordeaux. En 2022, elle assure la direction artistique de la Nuit Verte de panoramas. En 2023, elle est commissaire de la 25e Biennale de Sélestat en Alsace et lauréate du dispositif Cura, à l’initiative du ministère de la Culture et de la Direction générale de la création artistique, dans le cadre d’un partenariat avec C|E|A et l’Association des scènes nationales, en lien avec le Centre national des arts plastiques.

En tant que critique d’art, elle écrit régulièrement pour les artistes, institutions, galeries ou revues.

https://www.elisegirardot.com/

Dispositif Cura : https://www.cnap.fr/programme-national-cura/programme-national-cura

Initialement formée à la céramique et à la culture chorégraphique, Cynthia Lefebvre est diplômée de l’ENSBA Paris où elle développe un travail sculptural en parallèle de pratiques performatives, chorégraphiques et collectives. L’artiste explore aujourd’hui des terrains opératoires qui permettent d’envisager la porosité entre les genres et les pratiques, favorisant les projets collaboratifs et les décloisonnements. À la croisée des arts visuels et de pratiques performatives, elle travaille notamment avec les danseuses-chorégraphes Anna Massoni, Sonia Garcia, Ola Maciejewska, Marie Papon et Emmanuelle Huynh.

Son travail a été accueilli au sein d’expositions personnelles et collectives au Louvre, à La Villette, au Frac Ile-de-France, au Doc, à la Crypte d’Orsay, à la galerie Bertrand Grimont, à la Maison des Arts Claude Poly, au 3 bis f – centre d’arts contemporains d’Aix-en- Provence, au Lux Perpetua Art Center (Mexique), Sogetsu Plaza (Tokyo-Japon) ou encore en Allemagne (Some of us, an overview on the French Art Scene). Ses performances ont été présentées au Frac Ile-de-France, au Centquatre, au CREDAC, à l’AFIAC, au 19-Centre Régional d’Art Contemporain de Montbéliard, à la Manufacture Atlantique, au Centre National de la Danse et aux Instants Chavirés. Son travail fait partie des collections du FRAC Normandie-Caen.

Sélectionnée pour divers prix, résidences et bourses, Cynthia Lefebvre est lauréate de la bourse Écran vivant (Onda) pour Bones scores, lauréate de la bourse Carte Blanche Artistique (région Sud) pour l’édition Une pierre pour oreiller, de l’édition 2019 du dispositif FoRTE de la Région Île-de-France pour Jardin Sec, nominée au tremplin pour la jeune création La Convocation (2017), lauréate de la Bourse Déclic Jeune de la Fondation de France (2015) pour Kaolin. Depuis 2019, elle enseigne la performance dans le cadre du master Global Art Practice avec Tokyo University of the Arts et l’ENSBA Paris. L’artiste développe et encadre également de nombreux projets pédagogiques et workshops en Ecole Supérieure d’Art, institutions culturelles et médico-sociales.

https://www.instagram.com/cynthia__lefebvre/