L’ART NUMERIQUE AVEC MAX-MSP| Cédric LACHASSE
MAX-MSP (aujourd’hui Max8, Cycling’74 / IRCAM) est un logiciel de programmation de logiciels.
Il permet la captation de toute donnée entrante (micro, caméra, senseur, data…), leur transformation à travers une interface graphique (un « patche »), pour une interprétation finale (visuelle, sonore, lumineuse, déclencheur physique…).
Le workshop débutera par une initiation à la logique et à une démonstration d’un éventail de possibilités propre à ce système afin que les étudiants puissent ensuite imaginer et peut-être réaliser un projet personnel ou collaboratif le reste de la semaine.
TRAVAIL SUR BOUCLE SANS CAMÉRA, ET SOLARISATION EN TOUS GENRES (OU PRESQUE) | Gaëlle ROUARD
Il s’agit de faire des images avec la technique dite de Tirage à plat (recopiage de films préexistants à la lampe de poche) pour ensuite les transformer avec divers jeux sur les procédés de développement.
Du négatif au positif, suivre les déclinaisons possibles offertes par la matière même, sur film noir et blanc uniquement. Les images ainsi produites seront mises en jeu dans une pratique d’improvisation sur plusieurs projecteurs.
BATAILLE RISOGRAPHIQUE | Julian LAGOUTTE
Il s’agira à travers ce workshop de se familiariser avec la risographie et la micro-édition, en envisageant l’impression riso non pas comme un simple procédé de reproduction, mais comme un moyen pour créer des images de manière ludique et combinatoire.
Pour cela, le workshop sera organisé selon la « règle du jeu » suivante : les étudiant.e.s constitueront un ensemble de compositions graphiques et d’illustrations, à l’aide de papiers découpés, qui seront ensuite imprimées et sur-imprimées pour créer une multitude d’images différentes. En essayant toutes sortes decombinaisons, en croisant leurs impressions, et en jouant avec la superposition des couleurs, les étudiant.e.s pourront expérimenter librement la technique, de façon spontanée et improvisée.
Ces impressions seront ensuite rassemblées en une série d’objets éditoriaux reliés et micro-édités, qui pourront, par exemple, être diffusés dans l’école. Se posera alors la question de la sélection des images : selon quel(s) critère(s) les rassembler, les ordonner ? De quelle manière les montrer, quel sens leur donner, à travers la couverture, du texte, ou encore la reliure de l’objet ?
WHAT HAPPENS | Julie VAYSSIÈRE
« What happens » peut être traduit par « ce qui se passe », « ce qui se produit », « ce qui arrive ». Il semble s’agir d’un constat mais on peut aussi l’entendre comme une question « qu’arrive-t-il ? », « qu’advient-il ? », etc.
Une question concernant une situation personnelle ou un contexte plus global. Une question que l’on se pose, que l’on pose à l’autre, aux autres. On peut penser à une enquête qui pourrait justement mener à un constat, « what happens » serait alors un point de départ et d’arrivée.
Toutes les formes seront bienvenues dans un premier temps, nous imaginerons parallèlement un dispositif commun, par exemple un programme de performance ou de vidéo, pour fédérer les diverses propositions.
JEUX SONORES | Diane BLONDEAU et Sébastien ROUX
Ce collectif (plasticienne sonore, compositeur, médiateur-performeur, chercheur en mathématiques, philosophe de la musique) élabore des partitions musicales qui sont des jeux sonores :
- Elles ont des règles
- Leur issue est incertaine.
- Les joueurs interagissent et font des choix au cours du jeu.
- Leurs actions sont régies par un objectif de victoire.
- Leur pratique ne nécessite pas de connaissances musicales et est restituée sous la forme de performance par un groupe de volontaires.
Les objets sonnants utilisés ne sont pas des instruments de musique traditionnels. Il s’agit d’objets manufacturés, du quotidien, que nous avons choisi pour, si l’on fait les bons gestes, leur capacité à « sonner ».
Les objectifs de cet atelier sont de :
• pratiquer ces jeux avec les étudiant.e.s ;
• leur proposer d’inventer de nouveaux sonnants qui pourraient s’inscrire dans un contexte de représentation en
extérieur ;
• fabriquer de nouveaux jeux avec les étudiant.e.s.
Ces nouveaux instruments et jeux pourront, avec l’accord des étudiant.e.s, être utilisés lors des prochaines
représentations des jeux sonores, auxquels les étudiant.e.s seraient chaleureusement invité.e.s à participer.