Mise en scène du son
dema1
workshop avec Yoko Higashi
Du 12 au 16 mai 2014
Tout d’abord, recueillir des sons dans la rue ou ailleurs. Des sons que l’on ne peut pas associer à des objets ou à des instruments.
Puis les écouter ensemble.
Créer autant de pièces sonores qu’il y a d’étudiants.
Écouter à nouveau ensemble.
Voir comment les pièces se répondent ou s’opposent.
Ensuite, investir un lieu.
Y positionner des haut-parleurs, de types et qualités divers.
Mettre en scène les pièces sonores.
Écouter encore.
Imaginer des films sans images.
Laisser les corps dialoguer avec les sons.
Danseuse Butô, chorégraphe, compositrice, chanteuse et musicienne, Yoko Higashi débute sur la scène à Tokyo, puis à Lyon après avoir expérimenté différentes expressions corporelles et musicales : musique classique, théâtre Nô, théâtre contemporain, danse butô etc. En 2003, elle débute un travail de recherche, en tant que chorégraphe – danseuse, en collaboration avec divers musiciens comme Lionel Marchetti, Keith Rowe, Tomas Korber, Richard Jean et Jérôme Noetinger (trio avec Lionel Marchetti en 2010).
Depuis 2006, elle travaille à un projet musical solo, intitulé hamaYôko : électro-pop influencée par la musique concrète. Depuis 2009, ses compositions sont diffusées régulièrement sur France Musique.
—
Sur le web
- http://www.francemusique.fr/emission/tapage-nocturne/2012-2013/yoko-higashi-alias-hama-yoko-une-electroacousticienne-japonaise-07-05-2013-00-00
- http://www.inagrm.com/mots-cles-associes/hamayoko
- http://www.neonmag.com/2011/09/tokyo-vu-par-yoko-higashi/
- http://www.entracte.co.uk/project/hamayoko-e52/
- http://phono-photo.tracelab.com
Copiste + domino
dema1
workshop avec Vanessa Dziuba et Julien Kedryna (Modèle Puissance)
Du 11 au 14 mars 2014
Le workshop a pour but de concrétiser des idées dans le but de faire un livre : en passant par une introduction au façonnage, à la reliure, à la construction structurelle d’un livre, au chemin de fer, à l’idée de format ou de quelques techniques d’impressions. Chaque étudiant pourra, durant les 4 jours, expérimenter par le papier pour produire une édition.
Biographies des intervenants
Le travail plastique de Vanessa Dziuba a pour colonne vertébrale le dessin, qu’elle expérimente en série sur différents formats à la mine graphite, à l’aquarelle ou encore au stylo bille. Telle une exploratrice, elle arpente des paysages qui lui font perdre les sens, allant d’une forme organique jusqu’à l’abstraction. La nature est son terrain d’observation, elle en dégage les formes et les étapes de création pour malaxer ce qui nous entoure et le reproduire, afin d’en comprendre toute la complexité.
Julien Kedryna est plasticien et scénographe d’exposition. Son travail plastique s’articule principalement autour du dessin : aux recherches formelles prenant en compte les outils, les espaces vides, pleins, la répétition de motif, les jeux de ruptures et de matières, se substituent d’autres images plus relâchées, inspirées des cultures populaires. Il vit et travaille à Montreuil.
Vanessa Dziuba et Julien Kedryna expérimentent l’édition autour de deux projets dont ils sont, avec d’autres artistes, les co-fondateurs : Modèle Puissance, un collectif de quatre dessinateurs, actif depuis 2008, et la revue Collection, une parution bilingue et annuelle qui focalise, sous formes d’entretiens, sur les enjeux du dessin contemporain.
Démarche du collectif Modèle Puissance : principe d’exagération des contraintes, recherche du déséquilibre et du contre-pied dans des contextes d’édition et d’exposition, dessins pensés en série, recherches formelles autour de la sculpture, de l’architecture, du paysage, de la culture populaire contemporaine et du dessin d’humour.
Dernières expositions et réalisations : Art Sequana (Havre), galerie My Monkey (Nancy), travail d’édition pour Nuit Blanche (Metz) et dessins des foulards pour le collectif de mode Andrea Crews.
L’artiste, le collectionneur et la collection
dema1
workshop avec Vincent Voillat
Du 23 au 27 juin 2014
Questionner les rapports qui peuvent exister entre un artiste, une collection, et le collectionneur. Toutes les combinaisons sont possibles, parfois évidentes, parfois ambiguës, parfois plus obscures. Les rôles peuvent s’inverser, se compléter : l’artiste peut être collectionneur (Sol LeWitt…), le travail du collectionneur peut pratiquement faire œuvre (exposition « Passions privées »Musée d’Art Moderne de la ville de Paris), la collection, qu’elle que soit sa nature, peut devenir la matière du travail de l’artiste (Annette Messager, Camille Henrot…). Nous allons rassembler différents matériaux autour de cette triangulaire, endosser tous les rôles, spéculer sur les liens, imaginer des collections et regrouper ce travail dans une édition.
—
Biographie
Né en 1977 à Nantua en France, Vincent Voillat est un artiste contemporain pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris.
Il collabore depuis 2005 avec le Collectif Mu en qualité de scénographe et de directeur artistique. Il a exposé au Magasin, Centre National d’Art Contemporain de Grenoble, à la Städtische Galerie d’Erlangen en Allemagne, à l’Ambassade de France à Moscou et dans de nombreux festivals d’arts numériques (Scopitone, Ososphère…). A l’occasion de Nuit Blanche 2013 à Paris, il a présenté une installation constituée de trente six sculptures au jardin d’Eole.
Vincent Voillat explore les liens qui s’opèrent entre un territoire (réel ou virtuel), les flux qui le traversent, ses habitants et leurs mémoires. Il étudie plus particulièrement le rapport entre le paysage et sa perception.
Sa démarche se fonde sur le prélèvement : extraction géologique de roches, étude des strates, fouille archéologique ou étude de végétaux… Il empreinte aussi les matériaux de ses œuvres à la culture populaire : musiques, objets trouvés, légendes… Il décèle dans le paysage d’intervention la trace des corps et en révèle l’empreinte, la persistance et leurs impressions sur la mémoire. Il réinvente par l’association, la juxtaposition ou la réinterprétation, un territoire conceptuel dont l’écriture et le texte permettent de lier ces formes hétérogènes.
Scène culinaire contemporaine sur fond de Pixel et Techno
dema sur inscription (8 places)
workshop avec Fanny Maugey et Antoine Gonnot
Du 23 au 27 juin 2014
Sur fond de techno et de pixels, nous évoquerons ensemble la scène culinaire contemporaine via ses chefs, ses designers et différents artistes. Notre objectif: ravir le public de Lapeniche pour la magnifique soirée Mills-Perconte.
Dans un laboratoire de Châtenoy le Royal, nous expérimenterons, braverons les contraintes pour créer une savoureuse formule, présentée le 25 juin 2014.
Que la texture de nos mets flirte avec celle de Detroit!
—
Fanny Maugey
Par le croisement d’une formation en Pâtisserie-chocolaterie à Château-Chinon et des Beaux-Arts de Chalon sur Saône (DNAP) et Lyon (DNSEP), Fanny Maugey a développé un travail polymorphe, le volume comme ligne conductrice, l’écriture comme zone souterraine. Au court de ses études, des stages auprès de Natacha Lesueur et dans le restaurant du MAC/Val ont été des révélateurs forts pour élaborer une passerelle entre le matériau alimentaire et la création contemporaine. Elle continue de mener un travail en laboratoire à Berlin, ouvrant ainsi son répertoire sucré à l’international. En solo show pour la biennale d’art contemporain de Lyon en résonance, il y a peu, elle présente en ce moment différentes sculptures pour l’exposition internationale “Enact Fluidity”, au 6B, à Paris.
fanny.tfurukawa.com
Antoine Gonnot
Globe trotteur gastronome, ses nombreux voyages en Europe et aux Etats-Unis ont influencé sa cuisine et sa quête constante d’une qualité de vie qui met au centre la gourmandise. Sur son blog leglouton.com il s’est donné pour mission de casser les stéréotypes de la gastronomie : un art réservé à une élite, qui implique des produits coûteux, nécessite un savoir-faire complexe et une mise en place chronophage. Ponctuellement, il organise des événements culinaires qui sortent des buffets ordinaires et s’intéresse énormément aux contraintes de budget, de produits, d’espace et de temps. Antoine est aussi le fondateur de Mingle, une agence de conseil en stratégie de communication spécialisée dans la présence en ligne. Il est formateur à Gobelins Paris et à l’Université de Bourgogne en E-réputation.
www.leglouton.com
Human Entities…
dema2 (tout les ateliers)
workshop avec Jared Hawkey (CADA)
Du 14 au 18 avril 2014
An artistic approach to the IoT
This workshop will examine the class of technologies described as the Internet of Things (IoT) and explore its problematic implications for the notions of human agency and social identity, while equally seeing it as an exciting opportunity to bring people together, provoke new ideas and spark practical experimentation.
Broadly defined in terms of the objects around us becoming sociable, the IoT refers to a world where everyday objects can enter into autonomous communication with other things and human beings via the internet.
Potentially far more complex and dynamic than the human-centric notion of the internet many of us hold today, in this world more items are connected to each other than human beings and while we already inhabit this world, the number of so-called smart objects is expected to increase exponentially with 50 billion connected devices projected to exist by 2020.
Evidently, humans face a great deal of challenges, not least because the development and deployment of the IoT begs the question, how much autonomy are we prepared to let objects have?
The workshop is led by Jared Hawkey a member of CADA, a Lisbon-based art group that collaborates to make mobile software. Its most recent project A Moeda (the Coin), a digital artefact informed by the IoT, will be used as an occasional reference on a course designed to help participants imagine a world from the perspective of an object.
This is the purpose of the workshop: to create a fragment from the life of an object. It also seeks to develop appropriate methods for engaging with the IoT’s inherent complexity and encourage people to think about data capture and its contradictory relation to everyday experience.
—
—
Atelier d’improvisation et de création musicale
dema 3, 4 et 5 + public
workshop avec Juan Pablo Carreño
Du 17 au vendredi 21 février 2014
workshops ouverts au public et gratuits
Inscription aux workshops auprès de Nathalie Oddoux-Callamard, 03.85.47.95.29 - ecole.art@chalonsursaone.fr
Atelier d’expérimentation musicale collective et individuelle, qui abordera la lutherie, la relation entre l’écoute et la production du son, la conception de structures musicales comme une expérience d’auto-découverte ou l’idée de la création musicale comme un espace multidisciplinaire. Une invitation à faire de la musique un lieu de rencontre.
Juan Pablo Carreño
Formé en Colombie, aux Etats-Unis et en France, Juan Pablo Carreño fait ses études de composition à lʼUniversité Javeriana à Bogotá avec Guillermo Gaviria et Harold Vásquez, et au Conservatoire de Paris avec Gérard Pesson, Claude Ledoux, Michaël Levinas, Luis Naón… Lʼun des fondateurs de lʼensemble Le Balcon, il développe depuis 2008 ce quʼil appelle une « musique disjonctive ». En 2006, il gagne le prix du programme des résidences artistiques du Ministère de la Culture de Colombie et le Fonca du Mexique. Il participe au cours de composition de Salvatore Sciarrino au centre Acanthes en 2008, où il rencontre également Philippe Hurel, Oscar Strasnoy et Unsuk Chin en 2011. En 2010, il est invité comme compositeur en résidence du Festival Musique sur ciel, dans la région du Tarn en France, festival qui lui commande Golpe en el diafragma. En 2011, il est invité comme artiste en résidence au Centre Intermondes à La Rochelle. Pensionnaire à lʼAcadémie de France à Rome (Villa Médicis) entre les années 2011- 2013, il a également été sélectionné à New York pour travailler en 2012 comme compositeur en résidence de lʼInternational Contemporary Ensemble dans le programme ICELab. Sa musique a été jouée dans plusieurs pays des Amériques et de l’Europe par des ensembles comme lʼEnsemble Intercontemporain (EIC), lʼInternational Contemporary Ensemble (ICE), ou lʼensemble Vortex. Il a collaboré avec des chefs dʼorchestre tels que Ludovic Morlot, Jean Deroyer, Fabián Panisello, Maxime Pascal, Ricardo Jaramillo, Kanako Abe, Jean-Philippe Wurtz, Pierre Strauch, César Leal, Zsolt Nagy…
– ⅔ de votre temps –
e|m|a|nifesto
dema 3, 4 et 5
workshop avec The Fine Art Collection
Du 17 au vendredi 21 février 2014
workshop accessible au public gratuitement.
Ce n’est pas exagéré d’affirmer que l’artiste passe les deux tiers de son temps à « rester en contact », à « prendre contact », en somme à élargir et entretenir son réseau. Ce constat se pose comme le fondement de ce workshop qui s’élabore sur le mode de l’entreprise, d’abord professionnelle puis artistique ; les deux temps du workshop.
Nous établirons les bases de la communication du milieu artistique avec une approche didactique sur le mode du management d’entreprise grâce à la mise en scène d’un discours radicalisé – bien huilé – avec powerpoint, graphiques, explications et exemples à l’appui. L’idée étant de mettre en avant les tenants et les aboutissants de la communication et son champ d’application quand on est artiste.
// Finissons-en avec l’image de l’artiste bohème et solitaire. Fabriquons des machines de guerre de la comm. //
Chaque étudiant devra réfléchir en amont à dix esquisses de projets comportant une demande d’exposition, de collaboration, d’interview, de sondage, etc. adressée à un ou plusieurs de leurs pairs. Ensemble, nous construirons un open space de type « plateforme téléphonique » avec les outils nécessaires à disposition (ordinateurs avec internet / téléphones ou recharges téléphoniques). Cet aménagement donnera la possibilité d’écouter discrètement et d’observer les stratégies mises en place par les autres et par là même, insuffler l’esprit de compétition. Dans ces circonstances, se créera une dynamique de travail autour d’un même objectif : émettre un maximum de demandes pour obtenir un maximum de réponses et dans le cas contraire, déceler et évaluer les erreurs d’adresse, d’expression et de l’attitude adoptée. Toutes les traces de ces actions, qu’elles soient écrites, photographiques, vidéographiques, sonores, imagées, etc., seront dûment conservées pour constituer une archive personnelle foisonnante.
Nous encouragerons le travail en groupe, collectif, collaboration ou duo.
Sur la frontière sujet / objet
studio M
workshop avec Thierry Gianarelli
du 3 au 7 février 2014
Sur la frontière sujet / objet
Il pourrait sembler évident qu’on puisse distinguer sans ambiguïté, celui qui conçoit l’objet de l’objet conçu, celui qui construit l’espace de l’espace construit, celui qui écoute ou regarde un paysage de ce paysage. Il pourrait sembler évident que sujet et objet soient 2 catégories distinctes et non miscibles.
Mais ne rencontre-t-on pas des objets qui nous semblent comme vivants et des humains sans vitalité ?
Nous allons explorer la frontière entre objet et sujet et imaginer comment passer de l’un à l’autre, nous allons également essayer de déplacer la frontière. Le monde nous est-il extérieur ? « je » se confond il exactement avec un corps ? La mécanisation, la marchandisation, l’objectivation ne nous transforment-t-elles pas en objet ? L’engagement artistique ne consiste-t-il pas, au contraire, à repousser la frontière entre sujet et objet pour donner vie à l’objet, pour animer le monde, pour intensifier notre sentiment d’existence tout autant que notre présence au monde ?
Nous partirons de l’expérience sensible pour entrer dans notre thème d’abord sans la pensée, faire le constat de nos gestes et de nos mouvements intérieurs. Nous prolongerons ensuite cette expérimentation vers l’improvisation ou la performance ou l’utilisation de dispositifs visuels, sonores et vibratoires.
En chemin nous aborderons
-Poser des actes et conscience de l’acte
-De l’inerte, au vivant, à l’animé … les métamorphoses de la matière
-Entre actif et passif, le sujet comme invention de soi.
-Sentiment de mouvement et création de cohérence, l’implication
-Conscience corporelle, extension et restriction.
-Donner existence, imaginer, nommer
-Le sentiment de profondeur
Workshops x4
Du 8 au 14 décembre 2014
4 workshops
_
PALUNDROME
workshop avec Lionel Palun
Lionel Palun propose un workshop autour de la pratique de l’image jouée et interprétée en direct. On y travaillera principalement le feedback vidéo et ses interactions avec la lumière.
Chaque participant pourra s’il le souhaite y ajouter toute autre forme de mise en abîme et de processus cannibale (larsen sonore, miroirs, photocopies, etc…)
Un rendu public sera proposé en fin de semaine.
Biographie
Il a un parcours universitaire de physicien : ingénieur de l’ENSPG (Physique) et docteur de l’UJF (nanoélectronique). Il a travaillé 2 ans comme enseignant chercheur à Grenoble au LPCS (électronique). Après une rencontre avec la danse contemporaine et en particulier le travail de la Cie Pascoli, il bifurque vers une recherche singulière autour du rapport entre l’image et la scène, visant à faire de ce média un acteur à part entière du spectacle, au même titre que la danse, le texte, le son ou la lumière.
Lionel Palun est co-fondateur de l’association 720 Digital, membre de la collégiale du 102, membre du comité de rédaction du magazine trimestriel Revue & Corrigée et a été membre pendant 5 ans du conseil d’administration deCitéDanse.
—
« Coloriage Millimétré »
workshop avec Serge Comte
À l’aide de crayons à papier (HB) et/ou de crayons de couleurs (6 couleurs) nous réaliserons des images d’origine digitale sur du papier millimétré de formats différents (A4, A3 et A2). Comme de véritables imprimantes humaines, nous colorierons, millimètre par millimètre, seconde après seconde.
Le but de cet atelier sera en premier temps de réfléchir au choix de l’image que l’on va reproduire, pas si facile de nos jours avec les quantités d’images agglutinantes. Puis expérimenter un travail de concentration, de patience, accompagné par le plaisir de voir les choses apparaitre petit à petit, précieusement, précisément sans forcément être de grande qualité. Enfin nous pouvons imaginer une présentation des travaux en fin d’atelier malgré la probable possibilité que rien ne sera fini.
—
BACK TO BASICS
workshop avec Davide Bertocchi
Il s’agit d’un statement, un manifesto ! Les étudiants sont invités à travailler d’une façon complètement libre mais totalement “off-line”, pas d’ordinateurs, pas de Google, pas d’Internet, etc.
C’est assez strict, c’est une condition nécessaire.
Comme a dit David Byrne : “The Internet will suck all creative content out of the world”
C’est une provocation, mais ils pourront utiliser tout le reste, les idées, le monde, la ville, les objets, les livres, les corps, les textes, (quelque exceptions pour les vidéos ou photos mais pas d’dition avec ordinateur).
Bref, je voudrais qu’ils travaillent d’une façon différente de la “normalité” et se lancer dans une quête aux idées autour de la vie.
_
Reflet-en-Plaine
workshop avec Damien Jibert et Pablo Albandea
Les villageois de Reflet-en-plaine ne sont pas des personnages comme les autres, bien que leur quotidien soit monotone, répétitif et ennuyeux. Ils ont tous des histoires à raconter, des histoires étranges, décalées, absurdes. Il semblerait qu’un mystère plane au dessus du village…
Durant une semaine de tournage en studio, nous capturerons ces personnages incarnés par vingt-cinq comédiens. Le produit final sera un film interactif de 24h diffusé en boucle sur Internet.
Ces quelques jours seront l’occasion de travailler en équipe : assistanat à la réalisation et à la prise d’images ; gestion des données, costumes, accessoires et maquillage ; régie, accueil des comédiens…
SUREXPOSÉS
Workshop avec Matthieu Doze
Mercredi 19 novembre, 10h-18h — l’Espace des Arts
Quel corps ? Pour quoi faire ?
L’atelier se déroulera in situ dans les murs de l’Espace des Arts dont l’architecture est emblématique d’une certaine époque, mais aussi en regard de son aménagement actuel et de l’exposition qui y est présentée. Nous chercherons à conduire un travail qui mette en jeu le corps dans ce contexte spécifique en s’appuyant sur un certain nombre de marqueurs choisis dans l’histoire du XXème siècle, dont l’histoire de l’art et celle de l’architecture.
—
Biographie
Matthieu Doze est d’abord interprète de danses contemporaines depuis 1987, puis coopère aussi bien avec des plasticiens, des cinéastes, des metteurs en scène, des musiciens, des photographes…
Son travail cherche à projeter le corps, ses mouvements, ses gestes, dans des espaces singuliers toujours soucieux d’ici et de maintenant, de poétique et de politique, à travers des performances, des installations, des films, des partitions sonores…
L’artiste, le collectionneur et la collection
dema1
workshop avec Vincent Voillat
Du 23 au 27 juin 2014
Questionner les rapports qui peuvent exister entre un artiste, une collection, et le collectionneur. Toutes les combinaisons sont possibles, parfois évidentes, parfois ambiguës, parfois plus obscures. Les rôles peuvent s’inverser, se compléter : l’artiste peut être collectionneur (Sol LeWitt…), le travail du collectionneur peut pratiquement faire œuvre (exposition « Passions privées »Musée d’Art Moderne de la ville de Paris), la collection, qu’elle que soit sa nature, peut devenir la matière du travail de l’artiste (Annette Messager, Camille Henrot…). Nous allons rassembler différents matériaux autour de cette triangulaire, endosser tous les rôles, spéculer sur les liens, imaginer des collections et regrouper ce travail dans une édition.
—
Biographie
Né en 1977 à Nantua en France, Vincent Voillat est un artiste contemporain pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris.
Il collabore depuis 2005 avec le Collectif Mu en qualité de scénographe et de directeur artistique. Il a exposé au Magasin, Centre National d’Art Contemporain de Grenoble, à la Städtische Galerie d’Erlangen en Allemagne, à l’Ambassade de France à Moscou et dans de nombreux festivals d’arts numériques (Scopitone, Ososphère…). A l’occasion de Nuit Blanche 2013 à Paris, il a présenté une installation constituée de trente six sculptures au jardin d’Eole.
Vincent Voillat explore les liens qui s’opèrent entre un territoire (réel ou virtuel), les flux qui le traversent, ses habitants et leurs mémoires. Il étudie plus particulièrement le rapport entre le paysage et sa perception.
Sa démarche se fonde sur le prélèvement : extraction géologique de roches, étude des strates, fouille archéologique ou étude de végétaux… Il empreinte aussi les matériaux de ses œuvres à la culture populaire : musiques, objets trouvés, légendes… Il décèle dans le paysage d’intervention la trace des corps et en révèle l’empreinte, la persistance et leurs impressions sur la mémoire. Il réinvente par l’association, la juxtaposition ou la réinterprétation, un territoire conceptuel dont l’écriture et le texte permettent de lier ces formes hétérogènes.
Comment devenir un génie en 5 leçons
e|m|a|nifesto
dema 3, 4 et 5 + public
workshop avec Luis de Miranda
Du 17 au vendredi 21 février 2014
workshops ouverts au public et gratuits
Inscription aux workshops auprès de Nathalie Oddoux-Callamard, 03.85.47.95.29 - ecole.art@chalonsursaone.fr
(Abstract:)
1 – Comprendre la création, et le reste (historicité/connaissance)
2 – Penser avec son corps et ses anticorps (intégrité/fluidité)
3 – Renaître tous les dix ans sans papa-maman (joie/errance)
4 – Par delà l’ego-trip et l’humanisme médiatique, devenir un devenir
(évaporation/condensation)
5 – Dépasser le fétichisme de l’œuvre d’art, être créaliste
(courage/micro-politique)
(Bio:)
Luis de Miranda, né en 1971, a publié 8 romans et 5 essais
philosophiques, dont L’être et le néon (2012), L’art d´être libres au
temps des automates (2010) et Ego trip, la société de
artistes-sans-oeuvre (2003). Il donne régulièrement des conférences à
l’étranger et est notamment connu pour son Manifeste du Créalisme
(2008), traduit dans plusieurs langues. Il a fondé en 2013 et dirige
Haute Culture, une maison d´édition anglaise qui produit des
livres-objets d’art en éditions-installations exclusives.
Atelier d’improvisation et de création musicale
dema 3, 4 et 5 + public
workshop avec Juan Pablo Carreño
Du 17 au vendredi 21 février 2014
workshops ouverts au public et gratuits
Inscription aux workshops auprès de Nathalie Oddoux-Callamard, 03.85.47.95.29 - ecole.art@chalonsursaone.fr
Atelier d’expérimentation musicale collective et individuelle, qui abordera la lutherie, la relation entre l’écoute et la production du son, la conception de structures musicales comme une expérience d’auto-découverte ou l’idée de la création musicale comme un espace multidisciplinaire. Une invitation à faire de la musique un lieu de rencontre.
Juan Pablo Carreño
Formé en Colombie, aux Etats-Unis et en France, Juan Pablo Carreño fait ses études de composition à lʼUniversité Javeriana à Bogotá avec Guillermo Gaviria et Harold Vásquez, et au Conservatoire de Paris avec Gérard Pesson, Claude Ledoux, Michaël Levinas, Luis Naón… Lʼun des fondateurs de lʼensemble Le Balcon, il développe depuis 2008 ce quʼil appelle une « musique disjonctive ». En 2006, il gagne le prix du programme des résidences artistiques du Ministère de la Culture de Colombie et le Fonca du Mexique. Il participe au cours de composition de Salvatore Sciarrino au centre Acanthes en 2008, où il rencontre également Philippe Hurel, Oscar Strasnoy et Unsuk Chin en 2011. En 2010, il est invité comme compositeur en résidence du Festival Musique sur ciel, dans la région du Tarn en France, festival qui lui commande Golpe en el diafragma. En 2011, il est invité comme artiste en résidence au Centre Intermondes à La Rochelle. Pensionnaire à lʼAcadémie de France à Rome (Villa Médicis) entre les années 2011- 2013, il a également été sélectionné à New York pour travailler en 2012 comme compositeur en résidence de lʼInternational Contemporary Ensemble dans le programme ICELab. Sa musique a été jouée dans plusieurs pays des Amériques et de l’Europe par des ensembles comme lʼEnsemble Intercontemporain (EIC), lʼInternational Contemporary Ensemble (ICE), ou lʼensemble Vortex. Il a collaboré avec des chefs dʼorchestre tels que Ludovic Morlot, Jean Deroyer, Fabián Panisello, Maxime Pascal, Ricardo Jaramillo, Kanako Abe, Jean-Philippe Wurtz, Pierre Strauch, César Leal, Zsolt Nagy…
– ⅔ de votre temps –
e|m|a|nifesto
dema 3, 4 et 5
workshop avec The Fine Art Collection
Du 17 au vendredi 21 février 2014
workshop accessible au public gratuitement.
Ce n’est pas exagéré d’affirmer que l’artiste passe les deux tiers de son temps à « rester en contact », à « prendre contact », en somme à élargir et entretenir son réseau. Ce constat se pose comme le fondement de ce workshop qui s’élabore sur le mode de l’entreprise, d’abord professionnelle puis artistique ; les deux temps du workshop.
Nous établirons les bases de la communication du milieu artistique avec une approche didactique sur le mode du management d’entreprise grâce à la mise en scène d’un discours radicalisé – bien huilé – avec powerpoint, graphiques, explications et exemples à l’appui. L’idée étant de mettre en avant les tenants et les aboutissants de la communication et son champ d’application quand on est artiste.
// Finissons-en avec l’image de l’artiste bohème et solitaire. Fabriquons des machines de guerre de la comm. //
Chaque étudiant devra réfléchir en amont à dix esquisses de projets comportant une demande d’exposition, de collaboration, d’interview, de sondage, etc. adressée à un ou plusieurs de leurs pairs. Ensemble, nous construirons un open space de type « plateforme téléphonique » avec les outils nécessaires à disposition (ordinateurs avec internet / téléphones ou recharges téléphoniques). Cet aménagement donnera la possibilité d’écouter discrètement et d’observer les stratégies mises en place par les autres et par là même, insuffler l’esprit de compétition. Dans ces circonstances, se créera une dynamique de travail autour d’un même objectif : émettre un maximum de demandes pour obtenir un maximum de réponses et dans le cas contraire, déceler et évaluer les erreurs d’adresse, d’expression et de l’attitude adoptée. Toutes les traces de ces actions, qu’elles soient écrites, photographiques, vidéographiques, sonores, imagées, etc., seront dûment conservées pour constituer une archive personnelle foisonnante.
Nous encouragerons le travail en groupe, collectif, collaboration ou duo.
Sur la frontière sujet / objet
studio M
workshop avec Thierry Gianarelli
du 3 au 7 février 2014
Sur la frontière sujet / objet
Il pourrait sembler évident qu’on puisse distinguer sans ambiguïté, celui qui conçoit l’objet de l’objet conçu, celui qui construit l’espace de l’espace construit, celui qui écoute ou regarde un paysage de ce paysage. Il pourrait sembler évident que sujet et objet soient 2 catégories distinctes et non miscibles.
Mais ne rencontre-t-on pas des objets qui nous semblent comme vivants et des humains sans vitalité ?
Nous allons explorer la frontière entre objet et sujet et imaginer comment passer de l’un à l’autre, nous allons également essayer de déplacer la frontière. Le monde nous est-il extérieur ? « je » se confond il exactement avec un corps ? La mécanisation, la marchandisation, l’objectivation ne nous transforment-t-elles pas en objet ? L’engagement artistique ne consiste-t-il pas, au contraire, à repousser la frontière entre sujet et objet pour donner vie à l’objet, pour animer le monde, pour intensifier notre sentiment d’existence tout autant que notre présence au monde ?
Nous partirons de l’expérience sensible pour entrer dans notre thème d’abord sans la pensée, faire le constat de nos gestes et de nos mouvements intérieurs. Nous prolongerons ensuite cette expérimentation vers l’improvisation ou la performance ou l’utilisation de dispositifs visuels, sonores et vibratoires.
En chemin nous aborderons
-Poser des actes et conscience de l’acte
-De l’inerte, au vivant, à l’animé … les métamorphoses de la matière
-Entre actif et passif, le sujet comme invention de soi.
-Sentiment de mouvement et création de cohérence, l’implication
-Conscience corporelle, extension et restriction.
-Donner existence, imaginer, nommer
-Le sentiment de profondeur