Retour sur le voyage d’étude des étudiants de l’Ecole d’Art à la Biennale de Venise.
Quelques semaines seulement après avoir fait leur rentrée à l’école d’art du Grand Chalon, les étudiants ont pris la route et traversé les Alpes et l’Italie… Objectif : la Biennale d’art contemporain à Venise. Créée en 1893, la biennale de Venise se déroule tous les deux ans. Elle est considérée comme l’une des plus anciennes et des prestigieuses manifestations en Europe. C’est le rendez-vous international et incontournable des professionnels et collectionneurs de l’art contemporain.
Du 20 au 25 octobre 2019, ce sont les étudiants de l’Ecole d’art du Grand Chalon qui ont sillonné les salles d’expos, les palais, les galeries d’arts et les pavillons extraordinaires de la Biennale de Venise 2019. Leurs devoirs de voyage : voir, regarder, observer et nourrir leur créativité du meilleur de l’art mondial contemporain.
Lundi 21 octobre, ils se sont rendus à l’exposition de la fondation Prada au palais Ca’Corner della Regina, pour étudier la remarquable exposition posthume de Jannis Kounellis. 60 œuvres issues de musées et des plus importantes collections étaient exposées retraçant le parcours de l’artiste de 1959 à 2015, représentant majeur de l’arte povera, mouvement artistique italien.
Mardi et mercredi, les étudiants ont parcouru les expositions aux Giardini et à l’Arsenal, deux lieux emblématiques et incontournables de la Biennale. C’est ici qu’ils ont pu sentir les grandes tendances de l’art et découvrir les expositions individuelles des artistes du moment. C’est ici qu’ils ont suivi l’ opéra-performance « Sun & Sea (Marina)», des artistes lituaniens Lina Lapelyte, Vaiva Grainyte et Rugile Barzdziukaite, Lion d’or pour la meilleure participation nationale de cette biennale.
Jeudi, dernier jour, découverte de la Collection Pinault au Palazzo Grassi qui mettait à l’honneur l’œuvre de Luc Tuyman avec l’exposition « La Pelle » (La peau en italien). Ce peintre belge est une figure emblématique de la nouvelle génération des peintres figuratifs. Controversé, il est considéré aussi comme l’un des artistes les plus influents de sa génération dans le milieu de l’art contemporain.